Mon identité...
Description Physique ...
Mon caractère ...
Mon Histoire...
Je suis née et j'ai grandi à Lomeria dans le monde militaire, ma famille, la famille Aaron est un grand nom dans le milieu, plutôt reconnu sur les champs de bataille et par la haute société, car oui, on peut dire que j'ai quelque peu vécu dans le luxe. J’appartenais au cercle très fermé de la « noblesse » du pays.
Mais bon n'allez surtout pas croire que ma vie fut pavé d'or et de rose, bien au contraire, étant l'une des deux héritiers de la grande famille Aaron, je devais faire honneur à mon nom ; et donc, rapidement, je fus engagée dans l'armée … enfin au départ c'était de simple entraînement avec des hauts gradé de l'armé qui m'apprenais les rudiments de combat, une fois que mes instructeurs estimèrent que mon niveau était suffisant, on m'assigna dans la même escouade que Shin, mon frère de six ans mon aîné, c'est lui qui m'initia aux talents de tireur d'élite ; si jusque là je me débrouillais plutôt bien pour les armes de courtes et moyennes portées, je n'y connaissais absolument rien dans le maniement des armes longues distances.
J'entrais alors dans les rang de l'armée à l'age de quatorze ans.
- Shin:
Une année s'était déjà écoulée et mon talent pour les tirs à longue distance c'était accru, bien évidement, mon frère préférai me voir en sécurité loin du combat direct à tirer sur les ennemis qui semblait les plus dangereux que sur le champs de bataille à devoir me surveiller.
Les membres de mon escouade m'avaient même trouvé un surnom, Uta, lorsque je leur avait demandé pourquoi un tel surnom, ils m'avaient seulement répondu :
« Parce que lorsque tu te prépares à tirer tu fredonnes toujours une mélodie ! Du coup Uta ! »C'est vrai que Uta était un surnom que j'appréciai, ça changeai de mon prénom, Eli et surtout de Mademoiselle Aaron … Non pas que je n'aime pas ma famille mais toujours être comparé à ses membres c'est quelque chose dont j'ai horreur, encore maintenant d'ailleurs.
Au cours de ma deuxième année, on me nomma lieutenant, chose extrêmement rare pour une jeune femme qui plus es pour une jeune femme de quinze ans ; et mon frère fut promu au rang de capitaine. On peut dire que cette année-là, notre père était fière de voir une si belle relève.
J'étais donc devenue chef de peloton, en plus de cette tâche, il n'était pas rare que le lieutenant-colonel me demande de faire quelques petits contrat supplémentaires lorsqu'il fallait faire en sorte d'éliminé le plus discrètement possible quelqu'un d’indéniablement pour un simple soldat.
C'est l'un de ces contrats qui changea du tout au tout ma vie.
Je venais tout juste d'entrer dans ma seizième année ; mon supérieur hiérarchique me demanda dans son bureau (alors que j'étais de repos) prétextant que c'était important, je me présentai alors à lui sans trop le faire attendre et ce dernier me présenta un dossier de quelques pages dans lequel se trouvait le nom et la photo de ma cible, j'observai avec attention le visage de ma prochaine victime avant de refermer le dossier.
« Lieutenant Eli Aaron, je compte sur vous pour mener à bien votre mission ! »Je fis alors le salut militaire.
Comme toujours mon colonel !Je quittai alors on bureau, la description faciale de ma cible bien encré dans ma mémoire.
Deux jours plus tard, j'étais en position, il ne restait plus qu'à ajuster mon angle de tir et attendre que ma proie se montre. Chose qu'elle ne mit pas longtemps à faire, retenant mon souffle, j'appuyai sur la gâchette avant de voir l'homme s’effondrer à terre. Mon travail était terminé.
Le lendemain, je fus de nouveau convoqué dans le bureau du colonel ; mais cette fois-ci il n'était pas seul, mon père, mon frère ainsi que d'autres hauts gradés était présent. On me menotta en m'inculpant du meurtre du Général du corps d'armée, en me tenant une photo devant le nez. C'était lui, l'homme que j'avais bien assassiné la veille. Je jeta un œil en direction du commanditaire qui esquissa un rapide sourire en coin.
On me jeta en prison quelques temps, j'appris que l'homme qui m'avais trahis avait été promu général du corps armée … c'était donc son but, éliminer l'homme qui détenait la place qu'il convoitait. Ensuite on me jugea pour se crime, je ne pouvais pas me défendre, car c'était bien moi qui avait appuyé sur la détente, celle qui avait chargé le fusil ; je ne pouvais même pas dénoncer ce traître car personne ne m'aurai cru. Je restai donc là en attente de sanctions qui furent radicales, j'étais bien évidement radiée de l'armée et condamnée à mort et celui qui était désigné pour exécuter cette sentence fut mon frère.
Le lendemain, mon frère m’emmena loin de la ville, là ou avait lieu les exécutions. Il me demanda de me mettre a genou, dos à lui. J'entendis son arme sortir de son étui puis sentit quelque chose de froid sur l'arrière de mon crâne, c'était le canon de l'arme de Shin.
Je fermai les yeux attendant mon heure qui allait bientôt sonné.
« PAN ! »Le canon se retira et j'en profitai pour regarder mon frère qui rangea son arme, tout sourire.
Pourquoi ne m'as-tu pas tué ?« C'est ce que je viens de faire ! Tu es officiellement morte. »Qu'est-ce que tu racontes ?« Voyons, crois-tu réellement que je vais osé assassiner ma propre sœur ? »Il arborait toujours ce même sourire, celui du frère protecteur qui ferai n'importe quoi pour sauver sa petite sœur, même si il devait en subir les conséquences par la suite.
« A partir de maintenant tu es libre, libre de toutes obligations envers notre famille ou notre pays. Profites bien de cette chance Uta ! »Il s'approcha de moi et glissa quelque chose dans ma main. Avant de se retourner en me faisant un signe d'au-revoir de la main.
« C'est mon cadeau d'adieu, garde le bien précieusement »Je regardai Shin s'éloigner tandis que j'ouvrai progressivement cette main qu'il venait tout juste d'abandonner, à l'intérieur se trouvait un collier, laissant s'échapper les larmes, j'accrochai le cadeau autour de mon coup avant de me relever et de partir dans la direction opposée à celle de mon frère.
J'étais arrivée dans la ville suivante, je ne connaissais personnes mais ça n'avait pas d'importance je devais recommencer ma vie à zéro, me trouver du travail, me nourrir.
Mais on ne me laissa pas le temps de faire tout ça. Tout ce dont je me rappelle c'est d'un morceau de tissu, de l’odeur du chloroforme puis plus rien jusqu'à ce que je me réveille bastillonnée dans une caisse, des bruits de combats m'entouraient et je faisais tout pour qu'on m'entende car m'en sortir seule était peu plausible.
Finalement les bruits nécessaire et quelqu'un ouvrit ma cage, c'était Nico.
Au début, on ne peut pas vraiment dire qu'on s'entendait très bien, il m'avait certes sauvée mais je ne me sentais pas pour autant redevable envers cet homme, mais j'étais sans repères et c'était la seule personne avec qui j'avais eu un contact … Ce fut extrêmement difficile au début, on parlait peu voir quasiment pas, je ne lui faisais pas confiance, mais d'un autre côté j'avais nul part où aller. Et puis des jours passèrent jusqu'à devenir des mois, et même si ce ne fut pas simple, une relation de confiance s'installa.
On enchaînait les petits boulots de mercenaires, moi à distance et lui sur le terrain, mine de rien ça nous permettait de bien gagner notre vie, même si au début, Nico avait du débourser une somme assez conséquente pour « m'offrir » mon arme, que je lui ai bien évidement remboursé par la suite.
Tout ce passait bien, cela faisait deux ans que lui et moi étions partenaire, jusqu'à ce qu'il décide de tout arrêter, de mettre un terme à nos activités, apparemment il voulait poser ses valises, de plus rester qu'un simple itinérant. Moi cette vie ne me dérangeait pas, mais d'un autre côté … si je continuais j'allais de nouveau me retrouver seule.
Techniques ...