Le début de notre histoire se déroule dans un petit village du continent de Kyushu en l’an 672, soit 6 ans après le déclin des jetd’ails et leurs fuites forcés.
Nous retrouvons un vieux personnage, dans la soixantaine, occupés à rédiger des notes sur un calepin qui devait avoir facilement le tiers de son âge.
Alors qu’il trempa une énième fois le bout de sa plume dans de l’encre, un pressentiment lui fit se retourner brusquement…  Rien, à par l’obscurité de la nuit tombante, pour se rassurer, le vieil homme alluma quelques bougies, cela lui permettrait ainsi d’éviter d’user ses yeux fatigués par le temps.
Soudain, une douleur accompagnée d’une sensation de liquide chaud qui coulait au niveau de sa poitrine se fit ressentir, il le savait, c’était déjà trop tard, une lame venait de traverser ses poumons, il ne pouvait crier, ni se défendre, alors que son dernier souffle de vie s’accompagnait d’un engourdissement et du froid de la mort, il eut juste le temps de se retourner après être tombé au sol  pour apercevoir son assassin, un homme recouvert d’une armure en tissu, avec un masque à gaz relativement effrayant.
La dernière action du corps refroidi fut de pointer du doigt le vieux calepin sur lequel il écrivait, comme pour demander une faveur à la personne qui était encore debout devant lui.
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L’homme (ou la femme) qui tenait encore la lame pleine de sang, essuya calmement son arme avec les vêtements de sa victime, sa respiration était inaudible, ses gestes rendu le moins bruyant possible, le reflet rouge des lunettes de son masque lui donnait un air vraiment inhumain, mais cela ne devait être que le cadet de ses soucis.
Voyant que le vieil homme pointait du doigt un vieux calepin, l’assassin daigna y jeter un coup d’œil, de plus près l’ouvrage était vraiment en piteux état, sur la couverture il était noté : Note d’expérimentation du professeur Eldrich Vandhereim.
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Jour1 , 7 Actabre 651  : Ce carnet me servira à décrire l’expérience sur laquelle un laboratoire m’a invité à participer, il s’agirait de manipulation génétique sur des embryons poussés à croissance accéléré, le but étant d’en faire des supers soldats, parent inconnu, l’origine de ces embryons seraient, de ce que j’ai compris, de création in vitro.

Jour 8,  14 Actabre 651 : Je me suis familiariser avec les appareillages, les ordres supérieurs nous ont interdits de baptiser les sujets, ils porteront donc des numéros, de 1 jusqu’à 500, les sujets devront finir leur croissance jusqu’au stade nourrisson dans 6 mois au lieu de 9, un challenge passionnant !

Jour 30, 5 Navembre 651 : Les manipulations génétiques sont mal supportés, le cinquième de nos sujets sont décédés en un mois, et je décèle déjà quelques retard au niveau du développement de certains, cela risque d’être plus compliqués que prévu.
Jours 60, 5 undescembre 651 : Avec mes collègues nous sommes partagés entre déception et joie, après la perte de 150/500 de nos sujets, la manipulation à enfin fonctionnée ! Cependant, nous avions reçu l’ordre d’exécuter tous les embryons qui prennent du retard sur leurs développement, j’en comptabilise 200, l’empressement de mes supérieurs va coûter la vie de 200 sujets…

Jours 75, 20 undescembre 651 : après les quelques pertes de ces derniers jours, il nous reste 145 sujets, leurs états se stabilisent, nous avons de moins en moins de perte, cependant je commence à m’inquiéter pour le test numéro 89, sa croissance n’est plus en accéléré, je n’ai pas envie d’avoir encore du sang sur les mains.
De plus, comme si cela ne suffisait pas, les fêtes de fin d’années ont étés refusés aux scientifique, ceux qui ont une famille commencent déjà à râler, je les comprends et ne les blâmerais pas.

Jours 76, 21 undescembre 651 : *l’écriture est tremblante* mon dieu… pourquoi ? Pourquoi ?!? Ce matin, des hommes armés sont arrivés, nous pensions qu’il s’agissait de la garde, ils ont emmenés les scientifique qui voulaient prendre un congé, et pour montrer l’exemple, l’un d’eux à étés décapité, que m’arrivera-t-il lorsque tout cela sera fini ? Le même sort m’est-il réservé?

Jours 90, 4 Jonvier 652 : Après les évènements récents, l’euphorie du départ n’est qu’un lointain souvenir, la plupart des scientifique ne travaille plus correctement, et sont emmenés par des gardes, je dois me concentrer, je ne dois pas fléchir, sur les 145 sujets, 5 sont morts, on ne m’a pas encore donné l’ordre d’exécuté le test 89, alors qu’il présente une croissance normal à présent, ce qui est étrange c’est que la manipulation génétique a effectivement fonctionnée, je garde un œil dessus.

Jours 120, 3 Levrier 652 : J’ai commis une faute qui pourrait me coûter la vie, mais j’ai décidé de sauver le sujet 89, après m’en avoir donné l’ordre, j’ai décidé de le placer dans ma chambre de survie, fort heureusement il ne surveille pas nos chambre, enfin… j’espère, il m’est difficile de me procurer tout le matériel pour assurer sa survie, mais à ce stade de croissance je ne veux pas le voir mourir.

Jour 150, 5 Mors 652 : Plus qu’un mois et les sujets ‘’normaux’’ pourront sortir de leurs bocaux, même si la peur de nos commanditaires est présente, j’ai hâte de voir ce que donne le résultat, quant au sujet 89, son développement se fait tranquillement, il semblerait cependant qu’après une analyse poussée, la modification génétique n’ait pas été poussé à son maximum, cela ne devrait pas entraver sa croissance, mais sa force et sa vitesse ne devrait pas être aussi phénoménale que celles de ses compères .

Jour 179, 3 Ovril 652 : Une hécatombe… Il nous restait seulement un jour, alors que je vivais dans la peur, ce ne fut pas les soldats habituels qui arrivèrent, ils massacrèrent tous les gardes, scientifique et expérience qu’ils trouvaient, tout ce travail n’aura servi à rien… Par chance j’ai pu me cacher avec le sujet 89, ce n’étais pas glorieux, mais le vide cadavre était l’endroit le plus approprié…
5 Moi 652 : Cela fais un mois que je survie dans ce laboratoire, à devoir marcher sur les cadavres de mes anciens collèges, mais je ne peux abandonner le sujet 89, dans un sens, il sera sauvé par la mort des autres tests, il me reste assez de produit pour lui permettre de continuer sa croissance.

18 Judeux 652 : Je n’ai revu personne depuis l’accident d’il y a deux mois, je pense qu’on nous pense mort, c’est une bonne chose, je pourrais m’occuper du petit, je lui dois bien ça… D’ailleurs j’ai décidé de l’appelé Sidjo, c’était le nom d’un vieil ami, à l’époque où j’étudiais les sciences biologique à Loméria.

25 Jaillet 652 : Le sujet est enfin prêt à sortir ! Cela est étrange, aucun lien avec un accouchement et pourtant le même genre de manipulation, c’est un peu dégoûtant, ça me rappelle pourquoi je ne voulais pas partir dans la médecine, cela fais des mois que je ne considère le petit Sidjo comme une expérience, mais comme mon fils adoptif, au final ça pourrais être pas mal de vivre avec une petite famille, j’ai pu remarquer une tâche de naissance, en forme d’ouroboros sur sa nuque.


25 Jaillet 653 : Le premier anniversaire de Sidjo, son état de santé est normal, étrangement il comprend vite, je me demande si sa capacité intellectuel n’a pas été augmenté lors de ces expériences, en un an, j’ai réussi à me trouve une petite maison dans un village à kyushu, j’ai une petite exploitation de fruit et de légume, cela nous permettra de manger à notre faim et se faire quelques piécettes.

25 Jaillet 655 : les années passent vite… Cela fait déjà 2 ans que je n’ai écrit dans ce calepin, Le petit Sidjo… Mon fils, à vite appris à marcher, ses muscles semblent s’adapter très vite à son environnement, et à mon plus grand bonheur, il est social, j’ai eu la joie de le voir jouer avec d’autres enfants, pour son anniversaire je lui ai offert un petit ours en peluche, il semble l’adorer.

25 Jaillet 657 : Mon dos me fait énormément souffrir, je savais que le travail au champ était épuisant mais pas à ce point, mais les bonnes récoltes de cette année m’ont permis d’offrir un cadeau un peu plus conséquent pour Sidjo, qui a déjà 5 ans à présent, il s’exprime parfaitement, d’ailleurs son institutrice est étonnée par sa vitesse d’apprentissage,  nous nous sommes intégrés dans le village, d’ailleurs quelques villageois nous invite pour des fêtes.




An 660 : Depuis qu’il a 5 ans, mon fils m’aide au champ, je n’ai pas eu besoin de lui demander de m’aider, certes il n’a pas la force d’un adulte, mais il travaille avec acharnement, je vieillis, et ça me réjouis de voir qu’il a bon cœur, il s’est fait des tas d’amis, et sa capacité de compréhension est exceptionnelle, peut-être que sa voie sera celle de la science, une voie bien différente de ce qui l’aurais attendu si on savait d’où il venait…
Depuis l’âge de 7 ans, il s’entraîne aux arts martiaux avec un vieux sage du village, cela ne m’a pas tellement réjouit, mais il voulait apprendre à défendre notre terre, il n’y a donc aucune chance qu’il tourne mal avec cet esprit, mon fils est vraiment formidable.

An 661 : 9 ans, déjà 9 ans… Ça ne me rajeunit pas tout ça ! Il y a quelques jours, Sidjo c’est battu avec un autre gosse, parce que l’horrible bambin s’en serait pris à une fille, je ne suis pas contre le fait qu’il protège les gens, mais son adversaire à finit à l’infirmerie, avec le bras cassé, mon fils ne peux contrôler sa force, je commence à me dire que la modification génétique commence à se montrer, le vieux sage est venu me voir, et m’a proposé de lui enseigner la voie de l’ombre, une voie consistant à canaliser la force, elle est pacifiste et vise à avoir un contrôle de soi, j’émet encore des doutes, mais c’est une personne de confiance, il devrais pouvoir le diriger.

An 662 : L’entraînement du vieux sage a permis à Sidjo de prendre conscience de sa force,  il semble encore plus calme qu’auparavant, le bonus de cet apprentissage est d’avoir développé ses facultés physique, est-ce un bien ? Seul l’avenir nous le dira.
En tout cas il devient un jeune homme plutôt charmant, même si ses yeux rouges et ses cheveux d’un gris peu commun le font sortir du commun.

An 663 : *écriture tremblante (jusqu’à la fin du carnet)* Alors que je pensais que le malheur serait derrière nous, il est réapparu en armure noir, les enfants de notre village ont été emmenés loin de nous, et nous avions étés impuissants, beaucoup de personne sont mortes en tentant de sauver leurs enfants, alors que mon Sidjo m’a juste demandé de me cacher… Lâche, je suis un lâche, voilà tout, comment ai-je bien pu le laisser se battre, maintenant il est loin, seul avec des pourritures… Ou es-tu ? Mon fils….

An 666 : J’ai appris le déclin des jetd’ails, cela annonce une nouvelle ère, mais à vrai dire cela m’importe peu, j’ai recherché mon enfant, mais aucune trace de lui, comme si il avait disparu de la surface de cette planète.
Il aurait 14 ans à présent…

 An 672 : J’ai enfin trouvé quelque chose ! Les soldats qui étaient venu kidnapper nos enfants, leurs armures, je m’en souviendrais toute ma vie, cela aurai un rapport avec la voie de l’ombre, mais une voie détournée une secte aux desseins mauvais, si seulement le vieux sage avait survécu à la bataille… Cependant je ne baisse pas les bras, le jeune homme qui est mon fils ne peux pas être mort, j’en suis convaincu, je le sens.
Je suis peut-être vieux, mais j’arriverais à réunir plus d’information, je veux le récupéré, le ramener dans une vie normal… Tu étais tellement souriant, Sidjo…
An 673 : Je pense m’être fais un peu trop remarqué, cela m’attirera surement des ennuis, mais il faut que je le retrouve…
Qu’ont-ils fais de toi ? Mon fils.

…



Après avoir terminé le calepin, l’assassin jeta un regard sur le vieil homme, il semblait apaisé, avec un sourire au visage, son existence s’achevait mais il semblait heureux.

Quant à l’assassin, il regarda ses mains, puis la lame qu’il venait de ranger, pour finalement se poser devant un miroir, il leva ses lunettes, faisant se désassembler son masque à gaz, et ont pu apercevoir un visage au regarde rouge, les même cheveux que dans la description, et le tatouage d’ouroboros au niveau de la nuque.

Le vieil homme était déjà froid, la mort était venu le prendre, cependant, le jeune homme âgé alors de 21 ans lui dis ces dernières parole d’un ton froid, presque comme si ces dernières révélations, et ce qu’il avait fait à son père adoptif ne l’avais pas atteint.

S : Vous serrez vengé… Père.