Niko s'était rejoint à moi, alors que j'avais fait exprès de m’éloigner de lui afin qu'il arrête de me parler de cette histoire j'en avais déjà assez comme ça ; alors si c'était pour m'en parler encore et encore non merci.
Le voilà qui remettait le coup de l'avenir sur le tapis, mince j'ai 18 ans j'ai encore le temps de penser à mon avenir ! Je lui lançais donc un regard noir, j'en avais tellement marre qu'il me prenne pour une gamine.

- Tch ! Ne joue pas au frère compatissant s'il te plait, tu es vraiment mauvais pour ce ...

Je n'ai pas eu le temps de finir ma phrase qu'un bruit vint m’interrompre, me retournant vers la source de ce boucan, j'aperçus l'un des Jet'dails venant de fracasser une table avant de demander le silence puis de s'adresser à nous.
ENFIN !
Ouais enfin c'est ce que je pensais intérieurement avant d'entendre la suite.

- Du patinage ?

J'étais surprise par la tournure des événements, depuis quand il faut faire du patinage artistique pour entrer dans une "secte" de pseudo-soldat ?
De plus, on ne peut pas vraiment dire que je sois douée pour ce genre de pratique sportive ; depuis mon enfance, j'avais pu essayer de nombreux sport, j'excellais dans beaucoup d'entre eux, mais le patinage était loin d'être une chose que je maîtrisais ; ce n'est pas inné pour un homme de marcher sur la glace, en plus mes seuls essaies se résumaient surtout à un faon faisant ses premiers pas, autant dire que ce n'était pas glorieux comme vision.

Je soupirai donc une nouvelle fois avant de m'avancer devant Ginger, en référence à ses cheveux de couleur orangé.

- J'en suis !

Puis je me retournai vers Niko.

- Au moins tu ne viendras pas te plaindre si je rate cette épreuve et que je ne suis pas admise, j'aurai ESSAYE de m'intégrer.

Oui c'était de la provocation, mais bon je pense qu'il avait l'habitude depuis le temps.

Un bruit fracassant se fit entendre dans la pièce, assez pour faire taire tous le monde, et se retourner certains, dont Krystale. Un homme précédemment sorti venait de rentrer à nouveau, et la décoration ne devait pas vraiment être à son goût. D'ailleurs, cette table... N'était-elle pas de l'autre côté du bar quelques secondes auparavant? Peut-être avait-elle rêvé, mais il se passait de drôles de choses, par ici. Cette idée fut confirmée par l'annonce de l'individu. Du patinage artistique? Qu'est-ce que c'était? Une activité humaine? Quoiqu'il en soit, elle n'était pas venue pour ça. A vrai dire, elle n'était pas venue avec un but particulier, vu les circonstances l'ayant amenée à se trouver devant ce bar. Mais maintenant qu'elle était là, elle se reposait.

Du moins, c'est ce qu'elle pensait faire, jusqu'à ce que son compagnon de boisson ne lui conseille de s'y rendre. Sa curiosité était grande, peut-être regarder un petit peu... Elle se leva, à sa suite, et désenchanta en constatant qu'il fallait se rendre à l'extérieur. La poudre blanche ne la rassurait pas du tout, allez savoir pourquoi. On pourrait même dire qu'elle la paralysait. Peu confiante, mais déterminée, elle lui emboîta le pas.

"Venir ici pour une activité? Tu en as, de drôles d'idées. En quoi ça consiste?"

Au moment où il allait croquer avec joie dans son morceau de Sanglier, l'annonce du Jet d'ail vint stopper net l'action d'Hagen qui , dans une tristesse sans nom, dut se résoudre à lâcher son morceau de viande.

Hagen : J'ai l'impression que le sort continu de s'acharner sur moi.

Se levant lentement de sa chaise, le Géant posa un dernier regard à son morceau de viande avant de lui dire.

Hagen : Tu ne bouges pas de là , je vais vite revenir !

Puis il sortit du Bar et se dirigea vers le lieu indiqué par les Jet D'ails, se préparant mentalement aux diverses choses à réaliser afin de réussir cette épreuve de patinage artistique.

Niko avait vraiment envie de reprendre un verre de whisky. Mais avec l'arrivée de Nashito et l'événement de patinage artistique qui allait avoir lieu, il ne put reprendre un autre verre.

Niko: Je suis vraiment obligé de faire ça ?...

Se relevant avec un soupir aux lèvres, il remis son chapeau sur la tête et se dirigea d'un pas non chalant vers le lac gelé, ou se déroulerait la première épreuve depuis qu'il a rejoint les jetd'ails. Le problème reste que Niko n'a jamais vu de glace de sa vie... Et encore moins de patin à glace.

Niko: Ca va être un sacré fiasco...

Cela faisait 7 ans... 7 ans que Gigaman n'avait pas ressenti cela, cette sensation de ne plus être seul, cette sensation d'avoir retrouvé des êtres chers. Pendant 7 ans, depuis que quasiment tous les Jetd'ails avaient été décimés et que le peu qui avaient survécus avaient fui à bord d'une navette spatiale, le Moge s'était caché sur l'île de Frankz Moll. Ainsi à l'abri des politiciens corrompus et des forces Stiffs qui avaient pris possession du monde, il avait pu continuer à progresser grâce à cet incontestable maître dans l'art de la Farce. Parfois il se posait la question: "Qu'est-ce que je fais ici ?" ou "Pourquoi est-ce que je m'entraîne ?" en repensant à tout ses compagnons morts lors de cette grande bataille. Il se disait que la Grande Guerre était terminée, qu'ils avaient perdus et que de toute façon, il ne pouvait rien faire tout seul face à cette horde de civils contrôlés par un pouvoir soumis à l'ordre Stiff. Qu'allait-il faire désormais ? Il savait que tous ses amis étaient morts, et que même les plus puissants: Jellal, Neibal ou encore Jacob avaient péris. Aucun d'eux ne s'étaient manifestés depuis que Gigaman était caché pendant toutes ces années sur Terre. Il ne savait lui-même plus pourquoi il voulait devenir plus fort. Il quitta alors désespérément l'île de Frankz Moll, le remerciant pour toute l'aide qu'il avait pu lui apporter durant toutes ces années. Son objectif ? Il n'en avait aucun. Son monde, l'univers dans lequel il vivait avait été totalement dévasté, et il n'avait aucun espoir qu'il soit reconstruit. Alors pourquoi partait-il ? Il se disait que s'il croisait un puissant Stiff, ou même sa soeur, celui-ci mettrait fin à ses souffrances, et il arrêterait pour de bon d'errer sans fin dans ce monde où il n'avait pas d'alliés et ou il peinait à survivre. Il se disait que s'il avait la grande chance de croiser un survivant Jetd'ail, et bien il ne serait pas seul dans son malheur même si celui-ci était faible. Il pensait aussi qu'il pourrait peut-être vivre une simple vie d'humain, trouver une femme, faire des enfants, travailler et finir par mourir. Puis il se remémora son passé. Non il ne pouvait pas vivre comme ça. C'est ce qu'avaient tenté de faire ses parents. Vivre simplement, enseigner leurs arts à leurs enfants puis essayer de vivre la meilleur vie possible. Et ils finirent par être trouvés et être tués par un seigneur Stiff. Il ne voulait pas avoir le même destin. Il se rappela alors de sa soeur, de la raison pour laquelle il était devenu un Jetd'ail et un semblant de détermination à vivre jailli de sa personne. Il ne pouvait pas échouer face à elle, il ne pouvait la laisser vivre après ce qu'elle avait fait. Alors il voyageait de villes en villes, en essayant de trouver des informations sur de possibles survivants Jetd'ails ou sur sa soeur. Son long périple l'emmena dans une petite auberge de Calaan, située au beau milieu de la route, sûrement un refuge pour les pèlerins ou les marcheurs fatigués. Il décida d'y entrer mais alors qu'il posait sa main sur la poignée glacée de la porte il ressentit une énergie qui lui paraissait familière à quelques kilomètres au loin. Il ouvrit grand ses yeux, il n'osait pas y croire. Cette énergie lui semblait familière: c'était de la Farce ! Cela faisait des années qu'il n'avait pas détecté une autre Farce que celle de Frankz Moll. De plus celle-ci lui semblait particulière, elle semblait lui rappeler quelque chose. Il lâcha aussitôt la poignée puis fit apparaître ses ailes de Farce et s'envola à grande vitesse en direction de cette énergie.
Il ne lui fallut que quelques dizaines de secondes avant d'arriver à une centaine de mètres de cette énergie.
Il se posa et se déplaça d'un pas décidé toujours dans la même direction en tachant de ne pas trop se faire remarquer et en tenant bien sa capuche de manière à ce que l'on ne voit pas son visage.
Il arriva alors au bord d'un lac complètement gelé et put voir un homme debout sur ce même lac.
Il s'adressa alors à cette même personne.

Hé toi là-bas.
Tu ne peux pas être...

En prononçant ces mots, Gigaman continua de cacher son visage avec la capuche de son vêtement d'ancien Moge Jetd'ail.

Observant également le nouveau venu , le Grand Soge répondit le plus calmement possible, sans tenter d'éveiller quelques soupçons que ce soit.

Jellal : En effet, je ne suis pas un mec ayant un seul bras et mangeant du popcorn en vu d'une compétition régionale de patinage artistique.

Lâchant finalement son paquet de nourriture , et tâchant de redevenir sérieux, l'espace de quelques instants, le Jet d'ail reprit, sur un ton un peu plus froid.

Jellal : Peu sont ceux qui possèdent l'énergie que tu dégages, et rares encore sont les hommes qui maîtrisent les techniques que tu utilises. Alors dis moi , es-tu seulement une illusion de mon esprit venu me tourmenter ? Ou es-tu tout ce qu'il y a de plus réel ?

C'est bien ce qu'il me semblait...

Gigaman saisit alors sa capuche de sa main droite.

Alors notre combat n'est pas encore perdu...

Il tira alors sa capuche vers l'arrière, ce qui permit de découvrir son visage. Quelques traits avaient changés, il paraissait plus âgé, plus mûr que la dernière fois qu'ils s'étaient vus.

... Jellal.

Il avança alors vers le Grand Soge.

Il semblerait que je sois tout ce qu'il y a de plus réel.
Mais toi, je n'arrive pas à croire que tu sois encore en vie et que tu ne te sois pas manifesté pendant toutes ces années... Comment est-ce possible ? Je n'étais pas au temple au moment de l'attaque et c'est pourquoi j'ai survécu. N'étais-tu pas avec les autres ?

Toujours soucieux de savoir si la personne qui se trouvait devant lui était bien réelle, Jellal ne put s'empêcher de réaliser un coup de poing dans le visage de son interlocuteur.

Jellal : Une illusion de mon esprit admettrait ne pas en être une ! Je t'ai démasqué !

S'élançant alors pour assener un second coup de poing , le Grand Soge finit par se stopper net. Son bon sens aurait-il donc reprit le dessus sur sa folie ?

Jellal : A moins qu'une vraie personne admettrait qu'elle ne soit pas une illusion, ce qui paraitrait logique également.

Le silence s'installa alors quelques secondes, pour finalement être rompu une nouvelle fois par le Jet d'ail qui reprit la discussion comme si de rien n'était.

Jellal : J'étais au temple le jour de l'attaque, et j'ai cru mourir ce jour là. Mais la chance m'a sourit et j'ai survécu, enfermé dans l'enclos de la Cascade qui , durant toutes ces années, m'a protégé des patrouilles militaires visant à trouver des survivants de notre Ordre.

Voyons la non confiance de Jellal en la réalité de ce qu'il voyait, Gigaman arrêta sa marche alors qu'il était encore à quelques mètres du Grand Soge et continua la discussion.

Et bien il semblerait que nous ayons tous deux eu de la chance.

Il laissa s'échapper un long soupir, de soulagement sûrement. Il n'était désormais plus seul, et avait retrouvé quelqu'un en qui il avait confiance et avec qui il avait vécu des choses fortes par le passé.

Je peux faire quelque chose afin que tu puisses être sûr que c'est bien moi, Gigaman ?

Jellal : Faire quelques choses ?

Le Grand Soge se mit en tailler et commença à réfléchir a la proposition de la vraie fausse illusion. Puis, dans un élan de génie,finit par dire tout bêtement.

Jellal : Reviens ici avec Corriwen et aidez moi à juger de l'épreuve qui se tiendra ici-même. Tu devrais la trouver dans l'auberge juxtaposant le Bar.

Puis il tourna le dos à son interlocuteur, observant une meute de Sangliers traversant le lac gelé en quête de nourriture dans la forêt avoisinante.

Gigaman soupira (PUTAIN CA FAISAIT TELLEMENT LONGTEMPS QUE J'AVAIS PAS FAIS UNE PHRASE AVEC JUSTE CES DEUX MOTS).

Et bien, je suppose que si tu ne m'as pas encore tué c'est que tu as un minimum confiance en tes sens.

Il lui fallut quelques secondes avant de réaliser puis il eut un rictus de surprise.

Co... Corriwen ?

Il chercha à peine une demi-seconde puis se rendit compte qu'il y avait effectivement sa farce dans le bâtiment à côté du lac.

C'est pas possible, je dois être en train de rêver...

Il disparut alors pour réapparaître dans l'auberge. Il ne lui fallut pas longtemps pour la trouver et étant dos à elle, il lui posa la main sur l'épaule.

Corriwen c'est bien toi ?

Sidjo savait que la fayne était naïve, mais au point de ne pas savoir ce qu'étais le patin à glace.

S: Bah en gros, tu vois l'eau qui se durcie, si elle l'es assez pour aller dessus, tu peux glisser, bah c'est ça du patin à glace, c'est se mouvoir joliment sur de la glace...

Il se rendit compte trop tard qu'il avait dit une connerie, les chats n'aiment pas l'eau non? Sidjo chercha à changer très vite de sujet.

S: Au fait tu t'appelles comment?

Corriwen lisait tranquillement ses livres, indifférente à l'agitation ambiante, quand Joke redressa ses oreilles, l'air plus surpris qu'inquiet. La seconde suivante, Corriwen sentit une main se poser sur son épaule, et une voix famillière qu'elle aurait penser ne plus jamais entendre s'éleva à ses oreilles.
La jeune femme se retourna, et découvrit un Gigaman à l'air tout aussi surpris qu'elle, bien vivant.
C'en était assez pour la Jetd'Ail, qui avait déjà peiné à admettre le retour de Jellal, et très mal pris celui d'Hokama.

- Ah non, hein, ça suffit.

Elle agita le livre qu'elle tenait à la main, secouant la tête.

- D'accord ! D'accord ! Je m'en fiche ! Vous pouvez tous être en vie, c'est génial ! Hip hip hip, hourra, sortez le saké, faisons la fête ! Vous voulez que je vous dise ? J'en ai plus rien à foutre. Des vivants, comme des morts. Alors allez tous vous pendre ailleurs, merci.

Sans plus de considération pour le camarade retrouvé, elle se replongea dans son ouvrage, sans se départir toutefois d'une expression quelque peu exaspérée.

En entendant le mot "eau", la Fayne grimaça. Le concours consistait donc à marcher sur de la "glace"? Elle n'avait jamais eu l'occasion d'en voir, mais en avait entendu parler à travers diverses histoires contées par des Faynes vivant à l'autre bout du Pays et venus faire leur pèlerinage au cœur de celui-ci. Ours polaires, Pingouins... Ce genre de Faynes habitant dans des endroits froids. Serait-ce donc de cette poudre blanche dont ils parlaient dans leurs aventures? Si ses souvenirs étaient exacts, ils appelaient ça de la neige. Se répétant ce mot en tête, elle revit l'enflure de raton exploser de rire. Elle était bien trop en colère pour y faire attention à ce moment, mais il l'avait prononcé. Maintenant, il confirmait ses doutes. Il aura au moins servi à quelque chose, celui-là!

Ses esprits revinrent vers le patinage... ça n'était clairement pas son jour. Avant qu'elle n'ait pu faire demi-tour, l'homme la questionna.

"Krystale."

Simple, efficace. Elle n'allait pas non plus en faire une devinette.

"Et le tien?"

Étrangement, Sidjo commençait à s'attacher à la jeune fayne, était-ce parcequ'elle était amicale? Ou juste qu'elle ne semblait pas dangereuse à première vu, dans tout les cas il souhaitait qu'elle fasse parti des jetd'ails, ça pourrait être une bonne expérience pour elle.

D'un air malicieux, il se retourna vers la fayne et lui répondit.

S: Si tu es si curieuse, essaye le patinage artistique, qui sait tu pourrais aimer, puis, si tu veux connaître mon prénom, il va falloir t'y coller.

La joie d'une rencontre amicale... Depuis combien de temps le jeune homme n'avait vécu ça, même si il restait méfiant, sa vie entière, selon lui n'étais faite que de distance et de méfiance, peut-être que sa venue chez ces guerriers appelés jetd'ail allait tout changer, enfin, il l'espérait...

La curiosité? Krystale en avait, c'est vrai. Mais de là à risquer sa vie de manière stupide... Qu'est-ce qu'elle aurait à y gagner, très franchement, si ce n'est rester traumatisée? Qui irait se jeter du haut d'une falaise en sachant pertinemment qu'il ne sait pas voler? Ça n'était pas une question de peur, mais de survie. Et personne de censé ne ferait quelque chose dont les risques de s'en sortir frôleraient le zéro.

Mais l'air malicieux de l'homme fit s'envoler toute la raison. Etait-ce un défi? Plus tôt, il avait parlé de problème, de son jeune âge... Si elle voyait ça comme un challenge, de quoi prouver qu'elle était déterminée... Alors elle le serait. Elle donnerait tout ce qu'elle a.

"Ce sera ma récompense."

Enfin, ce que ça serait si elle savait patiner. Une chose était sûre... Elle allait morfler.

Echiro et le dragoon arrivèrent enfin au village où se cachaient les jetd'ails.

?4 : C'est ici... Je te laisse maintenant.

Il repartit alors dans l'autre direction mais Echiro l'attrapa par la bras.

E : Heyyyy ! Comment je reconnais un jetd'ail moi ?

?4 : Tu n'arrives pas à sentir cette énergie qu'ils dégagent ?

E : Bah....non...

Le dragoon se retourna alors et regarda Echiro en soupirant. Il attrapa alors la gourde qu'il avait à sa ceinture.

?4 : C'est à Neibal ça non ?

E : Oui... Il me l'a donné avant de disparaître... J'ai jamais pu l'ouvrir...

Le dragoon ouvrit la gourde sans mal, sous l’œil ahuri de Echiro, et senti le contenu juste avant de grimacer méchamment.

?4 : C'est bien ce que je pensais... Du saké bleu... Laisse la gourde ouverte et marche dans le village. Il y en a bien un qui sentira l'arôme.

E : Ce serait pas plus simple si tu m'en montrait un ?

Le dragoon rigola quelques instant avant de partir.

?4 : Il y aurait quoi de drôle si je le faisais !

Echiro soupira alors devant si peu d'aide... Comme si le guider jusque là n'était rien et commença à se trimballer dans le village, la gourde en vue et ouverte. L'odeur du saké bleu commençait déjà à lui monter à la tête, il espérait que quelqu'un d'autre la sente vite.

E : Ouah... Il buvait ça comme de l'eau...

Gigaman poussa un long soupir en se grattant l'arrière du crâne.

Hé bien, je suppose que si tu réponds comme ça c'est que c'est vraiment toi.
Au passage, Jellal t'appelles dehors, apparemment il a quelque chose de très important à te dire, et une mission de très haute envergure à te confier.

Le jeune homme sorti alors de l'auberge puis retourna à côté de Jellal.

Au fait, tu m'as pas dis mais il faut juger de quel type d'épreuve ?

Hokama avait sa réponse. Il n'y avait plus aucun temps à perdre. Le jetd'ail dévoilà une centaine de fils de farce de son dos. De ses mêmes fils de farce sortirent d'autre fils moins solide mais grace à ça, l'ancien Soge possédait des ailes. Non vous ne revez pas, des ailes faites avec des fils de farce.

Il se leva dans les airs et chopa Nashito au passage.

H : Si tous ce passe bien, nous serons rentré demain...

Et Hokama parti à une vitesse hallucinante en direction de Loméria, Nashito agrippé à un fils.

La trajet dura 5 heures durant lesquelles les deux individus n'échangèrent aucun mots. Excepté lorsque Loméria était en vu.
Hokama rapprocha alors Nashito de lui pour lui donner son plan. Il était obligé de parler fort à cause du vent qui sifflait dans leurs oreilles.

H : Dans deux minutes nous serons aux portes de Loméria. Mais c'est au centre du continent dans la ville en hauteur que nous allons. Je vais donc garder ma vitesse. Nous allons surement nous faire repérer mais peu importe. Cela fait 7 ans qu'aucun jetd'ail n'est apparut, avec ma vitesse, il ne me verront pas. Ce n'est qu'une fois dans la ville haute que nous nous feront vraiment repérer. L'objectif : C'est le générateur de la ville, je compte sur toi pour t'en occuper. Une fois détruit, nous n'aurons plus à craindre le dôme anti-farce.

Alors que le jetd'ail parlait, ils survolaient enfin le continent de Loméria. Celui ci avait bien changé, les buildings avaient été construit en masse. Hokama fillait à toute allure en slalomant entre les immeubles.

H : Naturellement, nous allons nous faire attaquer par les soldats anti-farce. Le but sera de faire le plus de dégâts possible pour faire venir Eduin et Daitchi. C'est là que ta vrai mission commencera. Il faudra que tu les occupes pendant que moi, j'irais combattre Riviello...

Le jetd'ail sentait une incroyable pression monter en lui. Ca y est, il y était enfin. L'heure de sa vengeance.

H : Nashito... Je suis vraiment heureux d'avoir vu que tu étais en vie... Ceci est ma dernière mission. Après ça, si on s'en sort, j'aimerais me battre contre toi... Si tu le veux bien...

L'objectif n'était plus très loin...

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Sur Loméria, à quelques kilomètres de la ville haute, un autre individu semblait s'activer.

??? : Ca y est... Il se décide enfin à bouger. Mon tour est donc venu...