Des Jet d'ails. Allons bon. Échanger sa petite cellule et sa routine torturesque pour se retrouver coincer dans le bar du village de Blanc Lac et être menacé de mort s’il se trouvait être un espion. Que du bonheur. Mais Hagen ne se laissa pas abattre et décida malgré tout de commander le tonneau de bière le plus imposant que possédait le Barman. Ce fut un petit fut de bière de cinquante litres qui lui fut amené.

Hagen : Enfin quelque chose qui me permettra de retrouver le morale après tout ce temps !

Soulevant sans peine le tonnelet et commençant à boire de longues gorgées, tout en faisant tomber un ou deux litres sur le côté, le chevalier déchu finit par reposer le fut et observa longuement les autres candidats à une future exécution et les Jet D'ails se trouvant au comptoir.

Hagen : Des enfants pour la plupart. Et quasiment pareil parmi ces Jet d'ails. Comment des continents entiers ont pu se mettre en guerre contre des enfants...

Ne sachant pas vraiment quoi faire, car peu habitué de ces endroits où la sociabilité prime sur la solitude, Hagen décida finalement de se poster à côté de l'homme se faisant appeler Kain. Et en guise de première saluation maladroite , lâcha bêtement un simple.

Hagen : Le temps est clément aujourd'hui, vous ne trouvez pas ?

Pour ses coccinelles , le Grand Soge avait réussi à obtenir un minuscule flacon d'un alcool encore inconnu à sa connaissance, ou peut être le croyait-il inconnu après toutes ces années à être resté sobre , car l'alcool à 90° de la Cascade ne le faisait même plus planer. Ouvrant alors délicatement le flacon, et humant l'air qui s'en dégageait, le Jet D'ail eut comme un déclic brutal dans son cerveau. Les vapeurs alcoolisées venait de lui brûler les narines, signe que cet alcool serait magistral !

Jellal : Barman , à la tienne !

Ni une , ni deux, Jellal engloutit les quelques gorgées du Flacon sans rechigner , et le posa avec précaution sur le comptoir afin de ne pas le casser. Plusieurs secondes passèrent, et aucune sensation ne se fit ressentir chez le Jet D'ail.

Jellal : Je suis déçu. Et moi qui m'attendais à quelque chose de plukgsd.... De plsuuiohdsfbsdkbvjhv

La bouche du Grand Soge se mit à saliver fortement, surement à cause de la chaleur montante de l'alcool qui lui brûlait désormais l'estomac, resté à jeun beaucoup trop longtemps. Son crâne commença à lui faire avoir le tournis et , dans un élan glorieux , hurla à la cantonade.

Jellal : Je suis Jellal , et je suis super fort ! Je peux même .... Je peux même .... Je peux même soulever des montagnes !

Descendant du comptoir du bar et s'approchant de Corriwen, le Jet d'ail, toujours prit par son élan héroïque, donna plusieurs tapes à l'épaule de la demoiselle, comme pour montrer qu'il était vraiment heureux de l'avoir retrouvé. Le seul hic, et sans qu'il le remarque, c'est que les tapes à l'épaule se faisaient de plus en plus violentes.

Le bateau d'échiro était arrivé à Calaan. Le jeune homme avait passé toute le voyage à dormir ou manger occasionnellement, son entrainement de vagabond était bien là !
Enfin, il descendit du bateau pour retrouver son guide. C'était un étrange personnage, portant une grande cape noir le recouvrant entièrement et parlant avec une voix d'outre tombe et très faible. Exactement le guide qu'avait décrit les espions de Portectia.

Guide : Vous cherchez les jetd'ails jeune homme ?

E : Vous savez où ils sont ?

G : Il y a bien des rumeurs mais vous voulez du concret non ?

E : Si vous avez du concret oui ! Dites moi !

Le guide commença alors à se diriger vers les montagnes, lui faisant signe de la cape de le suivre.

G : Alors nous allons vers ceux qui pourront donner la bonne direction.

E : Qui ?

G : Hé bien, je pense que les dragoon savent tout ce qui se passe sur Calaan, même si ils n'en ont rien à faire.

Echiro connaissait bien les histoires sur les dragoon, et eut des frissons quand il entendit parler d'eux. Mais bon, il devait retrouver les jetd'ails après tout.

E : Donc en gros vous ne savez pas où sont les jetd'ails ?

G : Peut-être que si... Mais les jetd'ails ne sont qu'infortune et malheur, je ne veux pas m'approcher d'eux.

Le duo marcha donc pendant longtemps, l'homme encapuchonné ne faisait que donner des frissons au jeune vagabond, alors il ne le quittait pas de vue... En fait, il arrivait même pas à savoir si c'était un homme ou tout autre chose. Mais il se préparait à se battre si les choses tournaient mal. Au moins, il semblait le guider vers une des plus hautes montagnes.

Alors que Kaïn venait de boire sa première gorgée d'alcool en se demandant ce qu'il allait faire, peut être allait-il rester dans le bar, ou alors notre jeune ami partirait du bar quitte à se battre pour sortir, ne pouvant pas faire face à un tel dilemne l'ancien chef du Kihentai allait se faire aider. Mais tout ça ne tenait plus la route pour Kaïn lorsque ce dernier avait remarqué que le grand homme nommé Hagen venait de se mettre à coté de lui.

Le géant venait pour parler du "beau temps", il serait bon de s'arrêter sur le terme beau temps, on dit que le temps est beau quand il plait à la personne à qui on dit cela. Hors le temps préféré de Kaïn est la pluie car elle lave les champs de batailles et cachent les larmes des femmes veuves. Le temps dehors était nuageux sans pour autant être pluvieux, il n'y avait pas de soleil non plus.

Après avoir prononcé ses mots Kaïn but un autre verre, après tout ce n'était pas un géant sortit de nul part qui allait l'aider à savoir ou aller et qui combattre.

Le temps n'était pas tout a fait beau , en effet, mais juste assez clément pour permettre à Hagen de se dire qu'il ne passerait pas une nouvelle nuit dans une cellule humide et couverte de son sang. Buvant de nouveau dans son tonnelet , il demanda à Kain.

Hagen : J'ai cru entendre que vous veniez de ce continent. Auriez-vous quelques nouvelles à m'apprendre ?

Pendant trop longtemps, Hagen était resté enfermé, et pendant tout ce temps, il n'a jamais su ce qu'il se déroulait au dehors des murs de sa geôle.

Alors comme ça cet homme continuait à parler, il est encore plus bavards qu'une jeune adolescente qui va passer son premier rendez-vous galant. Il voulait des nouvelles du continent, mais il s'était approché de la mauvaise personne pour ça.
Kaïn aime se battre, boire et fumer après avoir gagné, il n'était pas du genre à se renseigner sur la situation politique du continent, mais il fallait répondre à ce géant.

Kaïn avait une bonne résistance à l'alcool et c'était tant mieux puisque les verres d'alcool ne cessaient de diminuer, il faut dire qu'on avait du bon saké cependant il y avait un bruit de fond qui perturbait Kaïn.

En se retournant le jeune Kaïn vit l'obsédé aux coccinelles en train de taper de plus en plus fort la jeune femme au point qu'on entendait de plus en plus les bruits de tape. Notre jeune ami ne voyait pas le visage de la femme mais il se doutait qu'elle n'était pas du genre "tape amicale qui font mal"

Niko, qui avait passé une sacré nuit à observer la magnifique porte du bar repris ses esprits et pu voir une armada de jetd'ails face à lui. Des nouvelles têtes pour la plupart, et d'autres dont il avait déjà entendu parler, notamment le nom de Jellal, qui lui était connu.

N: Il y a vraiment beaucoup de monde d'un coup...

C'était vraiment une situation des plus étranges dans laquelle notre cowboy s'était fourré. Lui qui avait pris l'habitude de vivre une vie solitaire et sanguinaire, voilà qu'il se retrouve à postuler pour faire partie d'une bande de dégénérés, mais avec de bonnes ambitions. Il savait qu'il ne faisait pas tout ça pour lui, mais pour Uta. Malgré tout, il pris place sur une des chaises du bar et commença à faire tourner une pièce d'or entre ses doigts... Il n'avait pas la moindre idée de comment engager la discussion avec ces gens.

Finalement le silence qui s'était installé après nos courtes présentation c'était brisé, certaines des nouvelles recrues potentielles c'étaient même mise à parler entre elles chose qui était mal partit il faut le dire.
Je me retournai vers Nico qui donna enfin un signe de vie. Il s'était rapproché lui aussi du comptoir à quelques chaises de ma position actuelle et gardant son silence telle une tombe, se mit à jouer avec une pièce doré.

- C'est tout ? Un silence, on est arrivé là où tu voulais aller et la seule chose que tu offres c'est celui d'une fillette timide ? Niko tu le fais exprès !

C'est vrai je n'avais aucune envie d'être ici moi, ma vie me convenait parfaitement ! Alors maintenant qu'il prenne ses responsabilités et qu'il se comporte comme une VRAIE recrue pour les Jetd'ails qu'il admire tant.
Je pris place sur le siège juste à côté de lui et lui chuchota à l'oreille.

- Je te signale que moi j'en ai strictement rien à faire de cet endroit et je te signale que ma famille n'est pas inconnu dans ceux ayant participé à l'élimination des temples Jetd'ails !

Je soupirai.
Avant de regarder mon reflet dans mon verre remettant en place mes cheveux qui s'étaient éparpillés, jetant un rapide coup d'oeil aux alentours, j'avais l'impression de n'être entourée que de rustres... Bon j'avais l'habitude avec Niko mais là il y en avait de trop concentré dans un même endroit. Je n'étais peut être plus de la haute société officiellement mais on ne peut pas changerez habitudes si facilement.

Niko continuait toujours à faire joujou avec sa pièce en or pendant que Uta lui passait un savon une nouvelle fois. Il avait l'habitude de cette attitude, en même temps, elle venait d'une famille de haute lignée.

Niko: Merci, mais tu ne m'apprends rien de nouveau Uta. Pour l'instant on ne peut pas faire grande chose, alors attendre est la seule option qu'on a.

Calant sa pièce sur son pouce, il l'a fit projeter en l'air avant de l'a rattraper au vol et de l'a poser sur le dessus de son autre main.

Pile.

Ceci fait, il tourna son visage vers sa partenaire, et chuchota avec un regard franc et sérieux.

Niko: Et autre chose. Je refuse que tu restes une mercenaire à tuer des gens de sang-froid toute ta vie. Alors, même si tu n'es pas d'accord, tu restes avec les jetd'ails... Au moins ici, tu auras un avenir bien plus serein...

Il se retourna vers le comptoir et continua à faire joujou avec la même pièce en or.

Niko: Et moi aussi...

Niko et moi avions eu de mal à nous comprendre et à nous connaître mais maintenant on avait appris comment on marchait l'un l'autre. Ce n'était pas pour autant qu'on était d'accord sur les moindre actions de l'autre partie et c'était le cas encore aujourd'hui. Lui voulait rester prétextant que c'était ce qui il y avais de mieux pour mon avenir et moi, j'en avais que faire.

- Ouais enfin j'aurai pas eu mon problème à l'armée j'y serai toujours à tuer des gens. Et au moins j'aurai eu un meilleur train de vie...

Oui car même si on m'avait trahis, cette vie me manquait. J'avais une excellente situation, une équipe d'élite, de grande chances d'aller loin dans cette carrière militaire qui m'était donnée et en plus j'avais ma famille...
Je crois que c'était surtout ça le plus dur, vivre loin des miens.

- Arrête de jouer les grands frère ça ne te ressemble pas...

Je pense qu'à ce moment là j'étais sûrement en train de bouder. Mais bon...

"Un mot de plus, et je t'arrache les moustaches.
- Je t'ai déjà dis que tu étais mignonne quand tu es en colè... Aaaaaaïe, ça fait mal!
- Ne change pas de sujet, tu sais très bien que tu l'as mérité."

Conversation des plus banales. Du moins, si l'on omettait le fait qu'un des interlocuteurs était une jeune adolescente possédant une queue et des oreilles de chat bien visibles, tirant les moustaches de ce qui semblait être un raton-laveur, et qu'ils se tenaient de manière instable sur une branche, face à face, au dessus du vide. Un seul faux pas, un simple mouvement de travers, et la branche cédait sous leur poids. On pourrait dire que les chats retombent toujours sur leurs pattes, mais l'hybride ne semblait pas tellement de cet avis. Elle n'avait pas besoin de regarder en bas pour constater qu'ils se trouvaient à plusieurs dizaines de mètres du sol. Son regard menaçant fixait plutôt l'animal face à elle, l'air embêté. De toute manière, la brume blanchâtre empêchait de voir le sol. Ce qui n'était pas pour les rassurer.

"Oh, allez, il y a pire comme situation!
- Vrai. Je pourrais te pousser pour empêcher la branche de casser et retourner à mes occupations.
- Et la vue n'est pas si mal.
- Tu veux que je te l'ôte?
- Pourquoi tant de haine?
- Tu me rappelles comment on est arrivé là?
- Ça serait assez long.
- J'ai tout mon temps.
- Guh... Alors en fait..."

L'animal fut coupé par le crac tant redouté. Inquiet, il jeta un œil à l'arbre. La fille n'eut nul besoin de se retourner, le regard emplit de terreur de son compagnon traduisait parfaitement la merde dans laquelle ils se trouvaient.

"... à la fin, ils meurent.
- Accroche-toi."

Le perchoir improvisé se mit dangereusement à chuter, emmenant avec lui les deux individus. Par réflexe, la demi-humaine attrapa le raton et le serra contre sa poitrine -ce qui au passage ne devait pas déplaire à ce dernier- et sauta dans le vide... avant d'atterrir face contre terre, quelques centimètres plus bas. L'animal se libéra de l'étreinte, roule sur le dos et explosa de rire, tandis que sa partenaire releva la tête, les yeux grands ouverts.

"Qu'est-ce que...?!
- Si tu voyais ta tête! C'était si facile, ahah!
- C'est quoi, cette brume blanche? C'est extrêmement froid!
- T'as vraiment jamais vu de neige de ta vie? Ma pauvre, et ça se croit aventurière!
- ... Donc depuis le début, tu t'es foutu de moi?
- Ahah! ... Oh, merde."

A peine le temps de se remettre sur leurs pieds -ou pattes- qu'ils enchaînèrent tous deux sur une course poursuite, l'un ayant dans l'idée d'étriper l'autre avant que la fatigue ne se fasse ressentir. Ça n'était pas la première fois, et ça ne serait sûrement pas la dernière. Et c'est comme à chaque fois, après un long moment à se courir à après, qu'ils s'écroulèrent, épuisés, sur le sol. L'avantage, avec ce petit jeu, c'est qu'ils avançaient vite. L'inconvénient, c'est qu'ils ne savaient jamais où ils allaient arriver! Et c'est sur le pavé enneigé d'une petite ville aux apparences tranquilles qu'ils se retrouvèrent. Le temps avait beau n'être que nuageux, la fraîcheur se faisait ressentir. La fille grelotta de froid.

"Tu devrais te mettre à l'abri, Krystale. Nous sommes devant un bar, profite.
- A en entendre les bruits venant de l'intérieur, ça a l'air animé, par ici."

Se relevant, elle aperçut une pancarte "Animaux interdits". Elle grimaça et se tourna vers son compagnon.

"Ne t'en fais pas pour moi. Prends quelques jours pour te reposer, je reviendrai plus tard.
- Merci Aschbar."

L'animal partit aussitôt, laissant la dénommée Krystale devant la porte -une très belle porte, soit-dit en passant- de ce bar dont elle espérait que terme "animaux" ne serait pas pris au pied de la lettre. D'un pas confiant, elle entra, refermant la porte derrière elle.

Corriwen repoussa calmement les gestes affectifs de Jellal que l'alcool rendait un peu trop violents et alla s'asseoir devant son verre.
Pendant quelques instants, elle se contenta d'écouter le brouhaha ambiant. Nashito n'avait pas voulu tuer tous ces étrangers, qu'il en prenne la responsabilité. En revanche, qu'un seul essaie de la déranger et il perdrait l'usage d'un ou deux membres.
Son attention fut cependant distraite par la demande d'Hokama, qui, à peine revenu, demandait leur soutien pour une vendetta.

- Si je comprends bien....

La jeune femme lança une chiquenaude sur son verre. Il explosa.

- Tu reviens après 7 ans où on t'as cru mort, certes tu n'avais pas moyen de nous joindre pendant notre exil, et admettons que tu aies mis autant de temps à nous retrouver....

Corriwen, indifférente au saké qui dégoulinait sur le comptoir, appuya du pouce sur un morceau de verre, qui se retrouva broyé.

- Tu te fiches éperdument de savoir ce qui s'est passé, qui nous avons perdu, qui est resté, comment nous nous sommes débrouillés....

Les débris de verre se changeaient en poussière scintillante tandis que la boisson gouttait au sol avec une régularité presque stressante.

- Tu vois que nous sommes débordés par une horde de nouveaux arrivants, et d'ailleurs nous sommes très occupés même sans eux, mais ça tu t'en contrefous...

Elle tapa du poing sur un gros morceau de verre. Le comptoir se fissura et la poussière commença à glisser dans les fractures du bois avec un doux son de frottement.

- Non, tout ce que veut monsieur, c'est qu'on se mette sur le pied de guerre pour l'aider à régler ses problèmes personnels !

La Farce de Corriwen commença à irradier dans tout le bar, tandis qu'elle posait un regard noir sur son ( ancien ? ) camarade.

- Tu mériterais que je t'arrache les membres qu'il te reste.

Nashito déglutit. Il avait assuré qu'il paierait la note, et tous ces étrangers ne se retenaient pas !

Nash : Aucune notion des bonnes manières...

Hey Barman ! Trouve leur quelque chose de fort qui les calmera un peu, sinon je vais passer ma vie à te rembourser.

D'autre part il avait su dès que Hokama était apparu devant le Bar qu'il agirait de cette façon. Ca ne plaisait pas au Sapir non plus. Vu où en était déjà Corriwen, son maître avait gâché les retrouvailles.

Je sens qu'en plus ça va être à moi de protéger ces gens et l'auberge si ça dérape.

Nashito n'ajouta rien. En revanche il ne voulait pas prendre le risque de gâcher le sacrifice de Ryo.

Il suffit d'un instant à Krystale pour comprendre qu'elle était tombée dans le mauvais bar. Entre un géant conversant avec un homme ayant la tête des mauvais jours, un couple -du moins c'est ainsi qu'elle les identifia- semblant être en désaccord, un homme saoul -bien que celui-là encore entre dans la norme-, une femme aux très longs cheveux blancs sermonnant un homme assez bien installé, une autre femme dévorant tout ce qu'elle pouvait, un autre homme qui semblait si stoïque, un autre plutôt ailleurs, et c'était certainement le moins emmerdant de tous... Elle soupira en s'installant sur un tabouret, au comptoir, et commanda... elle ne su trop quoi. Ils semblaient servir de drôles de boissons, ici. Du moment qu'elle pouvait se réchauffer, le reste, elle n'en avait que faire. Tous étaient bien trop occupés pour faire attention à elle, et ça l'arrangeait. De toute manière, il n'y aurait rien de bien intéressant à tirer de ce séjour.

Echiro et le guide arrivèrent bien plus vite qu'espéré devant les portes du temple dragoon. En effet, la marche qui devait durer quelques jour ne prit qu'une poignée d'heure, décidément ce guide paraissait bizarre, il arrivait à trouver son chemin dans un endroit de désert blanc que même Echiro, avec son expérience en vagabondage, ne pouvait pas trouver où ils étaient.
Le froid n'était pas finalement le plus gênant car là encore, le guide émettait une étrange chaleur, peut être était-ce un de ces hommes mécanique avec une radiateur intégré... Ça expliquerait énormément de chose se disait Echiro.

Enfin, le guide se retourna dos à la porte du temple.

G : Bien, nous y voilà. Tu n'aurais plus besoin de moi maintenant.

Il passa alors à côté d'Echiro pour repartir mais ce dernier l'attrapa par le bras au passage... Un bras qui ne semblait pas mécanique, plutôt humain.

E : Si ils ne m'aident pas ?

G : Tu es un yojimbô... Les dragoon aideront quelqu'un qu'ils jugent digne d'eux. DE toute façon, je ne peux te conduire plus loin.

E : Vous êtes un guide exécrable monsieur.

Une rire un peu sinistre sortit de la capuche alors que le guide disparaissait.

G : Je ne fais ça qu'à mes heures perdues, bonne chance...

Une fois sa disparition complète sous ses mots, le jeune Yojimbo eut une étrange impression. Il dégaina alors son katana et se prépara à parer, et il para un coup qui arriva directement au dessus de lui. La puissance dissipa toute la neige aux alentour et fit lâché sa lame à Echiro.
La neige retomba alors et quatre personnes entouraient le jeune homme. Quatre dragoon.

?1 : Bien paré... Insuffisant mais intéressant.

?2 : Si c'était moi, je lui aurais brisé les os...

Le troisième récupéra le Katana mais une fois la poignée attrapée il commença à hurler de douleur. Il la lâcha alors bien vite et regarda le Yojimbô.

?3 : Cette lame vous avez vu ?!

?4 : Crétins, c'est un Yojimbô. Leurs lames sont en général protégé par la farce de leur grand maître avant qu'ils apprennent eux même à s'en servir.

?3 : Pas mal comme sécurité...

?4 : On a un système proche sur nos lames je te signale. Juste que c'est moins violent...

Echiro récupéra la lame et la remis dans son fourreau.

E : C'est la lame du grand maître Yojimbo. J'ai des questions à vous poser !

?1 : Lui, le grand maître yojimbô ?

?4 : Non, lui c'est Echiro, un jeune gamin qu'il a prit sous son aile. Ton maître nous a dit que tu risquais de venir un jour. Viens avec moi...

Le quatrième Dragoon passa alors à côté du yojimbô comme pour le guider et essayant de comprendre ce qui se passe, Echiro le suivit descendant cette fois la montagne.

E : Je suis fatigué un peu... J'aurais bien aimé une pause...

?4 : Tu feras une pause une fois arrivé si tu veux.

E : Vous avez dit que Neibal vous a parlé de moi non ?

?4 : Oui, il a dit que nous devrions te guider vers le jetd'ails si ils réapparaissez à Calaan.

E : Pourquoi vous le faites ? Vous n'êtes pas ennemis ?

?4 : Les grands maîtres se respectent entre eux. Et avec la disparition du votre, tu pourrais être l'avenir de ton style.

E : Oui, je suis plutôt fort... Là je ne voulais juste pas blessé l'un de vous. Après tout j'ai la confiance des anciens. Et puis j'ai déjà désarmé Eduin dans une combat loyal, c'est pas rien ! Et j'avais à peine 10 ans ! En plus....

Le dragoon laissa un petit rire avant de presser le pas. Tandis qu'Echiro commençait à divaguer sur quelques exploits.

Devant la pression de Corriwen (non pas farcique mais feminine) l'ancien Soge tomba de son tabouret à la renverse pour se retrouver face contre terre.

Le malheureux aurait voulu se frotter les fesses mais comme on le sait déjà, ses bras étaient inactifs. Il se releva avec un sentiment de bien être. Se faire sermoner par Corriwen était, avec surprise, une des choses qui l'avait le plus manqué. Il resta cependant sérieux.

H : Désolé, c'est vrai que vous avez vos problèmes. Je viens juste faire cette demande, je ne force personne. Si personne n'est disponible, j'irais seul.