Jellal : Quitter l'adolescence et prendre autant de responsabilité comme tu l'as fais n'a pas du être tâche aisée, je te le concède. Mais si je suis sur d'une chose à ton sujet, c'est que tu as su mener les derniers Jet D'ails là où ils sont désormais , et que tu leurs as offert un nouvel espoir. Et ça, ce n'est pas rien, crois moi.

Continuant de marcher, les deux Jet D'ails arrivèrent près d'étales a poissons , de tout genres et de toutes tailles. Le Grand Soge reconnu même une espèce géante de Hareng, ce qui dessina un petit sourire sur son visage avant qu'il ne reprenne une expression plus grave.

Jellal : Pour Hokama, j'ai été mis au courant quelques minutes avant que tu ne reviennes. J'espère juste que les dispositions prises suffiront pour qu'on ne nous prenne pas pour cible, pas aussi tôt.

Hagen : Kain !

Attrapant alors un grand tonneau d'alcool, le chevalier lança le projectile en direction de la porte, se fichant ainsi royalement des potentiels dommages collatéraux que représentaient Senna et Sania. Le dit rouleau fusa ainsi a toute vitesse, dans l'espoir qu'Hagen puisse faire mouche en touchant Kain en bout de course.

Hagen : Reviens te battre, misérable cloporte !

Corriwen regarda distraitement les étalages.

- Je ne m'inquiète pas pour ça. On a des gens compétents, là bas.

Qui leur manquaient un peu ici, d'ailleurs, mais ça, elle s'abstint de le dire.

- Que penses-tu des recrues ? On peut en tirer quelque chose ?

Après l'avoir sauvé l'hybride me tapota le dessus du crâne comme ce qu'on pouvait faire à un petit animal qu'on aimerai récompenser. C'était quelque chose que je n'avais pas l'habitude d'avoir, on m'avais certes beaucoup félicité dans ma vie mais jamais de cette façon,ce petit geste m'amusais.

Krystale m'avait demandé de la suivre, ce que je fis ; après tout je n'avais pas grand chose d'autre à faire, Niko devais sûrement être en train de compter fleurette à la femme de sa vie, je n'étais pas encore assez "sociale" pour m'approcher d'autres personnes...
C'est donc ainsi que je me retrouvais face à un homme tenant une chaise comme le ferai un dresseur de fauve, ce qui était assez ridicule mais bon quand on voit la situation actuelle du bar ce n'était pas si hors sujet que ça.
L'homme s'adressa à moi.

- Bonjour !...

Bon OK c'est vrai je ne savais pas trop comment lui parler mais faut me comprendre je ne m'attendais pas à parler à quelqu'un d'autre dans l'immédiat !

I believe I can fly, i believe i can touch the sky ~

Après avoir fait un petit vol made in Air Hagen, Kaïn était enfin mur, enfin il s'est pris un mur mais c'est une question de point de vue.
Alors qu'il était occupé à compter les petits oiseaux, Kaïn fut interrompu par un cri vulgaire poussé par Hagen, il voulait encore se battre ? Et bien il aurait son combat.

Kaïn s'approcha du comptoir et monta dessus avant de s'exclamer haut et fort.

"Si tu veux te battre, alors viens te battez je t'attendre ! Barman ! Bataille de bouffe sponsorisé par les jet d'ails !"

Le jeune homme prit une baguette de pain Harrys avant de la jeter en hauteur pour toucher le nez de Hagen, en espèrant qu'il s'en prenne plein la face.

Jellal : Les recrues ?

Se tournant rapidement pour observer le bar, le Grand Soge reprit.

Jellal : Je pense qu'on a du potentiel parmi eux. On a déjà un voyeur qui a su te pister et qui n'est pas mort sous la pression de ma Farce. On a un colosse qui a l'air de savoir se battre. Des mercenaires qui connaissent surement déjà les ficelles de la guerre. Un gars qui semble pas mauvais avec son katana mais qui semble être piètre voltigeur. Et deux jeunes filles qui pourront peut être nous surprendre. Mais je peux encore me tromper après tout.

Le vent se mit alors à se lever au loin, rafraichissant ainsi brutalement l'air du village.

Jellal : D'ailleurs, il me semble que ton ami s'en sorte bien mieux que nous.

Le Pain Harrys eut pour effet d'exploser au visage d'Hagen qui se retrouva propulser au sol. La puissance que dégager ce pain était incroyable. Néanmoins, le Géant se releva sans grand mal et , entendant l'annonce de Kain vis à vis du Barman, se saisit de deux gigantesques cuissot d'ours , et les fit tournoyer dans les airs comme on faisait tournoyer des épées jumelles de guerre.

Hagen : Viens bouffer ces cuissots tête de chèvre !

Et le géant s'élança en prenant appui sur une chaise présente dans le coin, passant ainsi par dessus Senna et Sania, et réalisant par la même un saut de plusieurs mètres dans les airs avec pour seul but d'écraser brutalement les deux cuisses d'Ours sur les épaules de Kain.

Krystale arriva bien vite au niveau de Sidjo, et se releva, se plaçant à ses côtés. L'ambiance brûlante du bar ne la rassurait pas, et au vu de la piètre arme de son voisin, celui-ci ne devait pas l'être plus qu'elle.

"Uta, Sidjo, Sidjo, Uta. Les présentations plus tard, je crois qu'on a un problème culinaire."

Le dénommé Kaïn s'était emparé d'une baguette de pain et tentait d'embrocher son adversaire. Il faudrait d'abord qu'il cesse de l'agiter comme un plumeau...

"Il faut qu'on trouve un moyen de cal..."

Elle n'eut guère le temps de terminer sa phrase que la baguette explosa... S'en suivit un Hagen sautant sur Kaïn, cuisses en main. A en juger par la corpulence de l'homme, le coup devrait faire mal. Extrêmement mal. Les dégâts seraient catastrophiques.

Corriwen eut un sourire amusé.

- Mon ami sera un pilier du Temple...plus que moi ou Nashito

Elle se retourna vers le bar. Le vacarme était tel qu'ils pouvaient percevoir d'ici l'agitation.

- Eh ! C'est que ça m'agace de voir ces zouaves se taper leur délire dans notre bar. J'ai bien envie de tester un peu la nouvelle génération jet'dail !

Corriwen jeta un coup d'oeil à Jellal, et, se dirigeant vers le bar, précisa :

- Je ne vais tuer personne, promis.

Alors que Sidjo commençait à "discuter" avec les deux femmes, le trio fut obligé d'esquiver en baissant la tête ou tout autre actions d'esquive pour ne pas ressembler à un sandwich au pain Harrys.

S: C'est fou l'ambiance qu'il y a ici... Et dire que j'aurais préféré que tout ça se fasse calmement.

Puis en finissant sa phrase, le jeune guerrier à la chaise empoigné une deuxième chaise proche, et la balança tout droit en direction de Kaïn en lui hurlant dessus.

S:ON GÂCHE PAS LA BOUFFE!

Jellal : Tu as raté le bizutage de Nashito , alors je comprends bien que tu ais envie de les bizuter a ta manière.

Faisant alors signe de la main à Corriwen, le Grand Soge s'empressa de rajouter.

Jellal : Va ! Et fais toi plaisir !

Corriwen poussa la porte du bar, et.....
Et resta coîte face au combat ridicule qui prenait place entre trois hurluberlus.
Ils faisaient un tapage monstrueux, en plus de, visiblement, gâcher une quantité aberrante de nourriture. Pour avoir passé un certain nombre d'années de rationnement, la situation fit criser la jeune femme.

Marchant d'un pas décidé, Corriwen intercepta une chaise volante et la renvoya se fracasser contre un mur. Apercevant du coin de l'oeil le responsable de ce lancer, soir le gars qu'elle avait ramené de Kyushu, elle sauta sur sa table, le saisit par l'épaule et le balança histoire qu'il aille rejoindre ladite chaise. Parce qu'il lui avait arraché les tympans à hurler comme un dératé.
Restaient les deux hommes qui essayaient de se taper dessus, une armoire à glace et un autre type.
L'autre type reçut un joli coup de pied dans les côtes, qui lui épargna certes les cuisses qu'il allait recevoir sur les épaules, mais lui fit certainement plus mal et l'envoya voler certainement plus loin que s'il avait encaissé cet assaut.
Enfin, Corriwen se hissa sur le comptoir, et tendit le bras pour choper au collet l'espèce de géant hystérique qui agitait la nourriture dans tous les sens.
Il y avait quelque chose de très drôle, de voir cette montagne de muscles en fureur soulevée du sol par une femme, sinon petite, nettement plus fluette.

- J'ai une forte envie de voir quelle distance je peux te faire parcourir, alors je te suggère de baisser d'un ton et de laisser cette bouffe en paix.

Corriwen ne semblait pas énervée. Plutôt joyeuse, à vrai dire, ce qui était encore plus inquiétant....

Hagen : Je vous prie de m'excuser ma Dame ... Je ne recommencerai plus.

Toujours dans les airs, le Géant se mit à manger comme si de rien n'était l'une des deux cuisses d'Ours qu'il tenait, tout en baissant le regard comme un enfant qu'on venait d'engueuler.

Hagen : Je peux redescendre, s'il vous plait ?

La réaction de Sidjo ne fit qu'empirer la situation, et saigner les oreilles de la Fayne. Voulant râler, elle s'apprêta à ouvrir la bouche... et vit l'homme décoller et s'écraser contre un mur. Une jeune femme aux cheveux très longs et blancs le souleva avec tant de facilité qu'elle en resta bouche bée. Encore cette force mystérieuse? Ils étaient tous comme ça, ici? Et elle ne s'arrêta pas là, vu qu'elle envoya un bon coup de bien dans les côtes de Kaïn et souleva Hagen... Encore une fois avec une facilité déconcertante.

"Q-que... comment?!"

Krystale resta abasourdie par ce qu'elle voyait. Elle n'avait pas peur, elle était bien trop surprise pour y penser.

Ahhhhh. Parce qu'elle tombait sur de petits rigolos, en plus.
Corriwen baissa le colosse jusqu'à ce qu'ils soient yeux dans les yeux....et lui flanqua un coup de boule.
Renforcé farciquement, un peu quand même, elle n'était pas folle au point de taper sans protection une monstruosité pareille. Même Jellal faisait petit en comparaison.

- Essaie encore, mon gars. Je suis sure que les neurones fonctionnent mal dans une machine musculaire comme ça, je parie qu'il te faut un peu de temps pour comprendre les ordres qu'on te donne.

De retour dans le bar, le Grand Soge ne put que rire silencieusement dans l'encadrement de la porte. En effet, la vue pathétique d'un Géant soulevé avec aisance dans les airs par Corriwen, un Sidjo qui jouait à "chat-perché" et un Kain qui apprenait une fois de plus à voler, y était pour beaucoup.

Pourtant, juste à côté de lui, au niveau de la porte, le Jet D'ail pouffa de rire en voyant le dénommé Niko, solidement attaché à la porte , faisant ainsi une sorte de câlin au bout de bois.

Jellal : De sacrés perles nos recrues.

S:(Beaucoup trop...)

Celle que Sidjo avait essayer de pister quelques jours auparavant, réapparu au mauvais moment, soit lorsqu'il cherchait à "calmer" de force celui qui gâchait de la nourriture, et tel un enfant qui prenait autant que ceux qui causent le bordel, il fut fortement projeté à l'endroit ou la chaise qu'il avait envoyé un peu avant, lui explosant le dos au passage.

S:... Rapide.

Il était dos au mur, tête retourné, et fesses pointées vers le haut, c'est ce qui s'appelle la faute à pas de chance.

La douleur était certes grande, mais ce n'était rien comparé a ce qu'il avait connu comme torture quelques jours auparavant. Se demandant ainsi jusqu'où il pouvait aller, le Colosse s'empressa de répondre tout en lâchant les cuisses d'ours dans ses mains.

Hagen : Je vous prie de m'excuser ma Dame, mais dans la pratique, comme dans la technique, vous n'avez fait que me suggérer d'agir d'une certaine manière. En aucun cas, vous ne m'avez donné ordre.

Fier de sa réponse, Hagen se permit également de croiser les bras.

L'épaule du colosse émit un craquement fort déplaisant quand le poing de Corriwen la percuta. Déboitée, au minimum.
Son nez aussi craqua, mais pour le coup, il était cassé. La main de la Jauge était remontée en un revers meurtrier pour le malheureux cartilage.

- Allez messire....vous avez un nom ? Je suis sure que vous pouvez être encore plus irrespectueux. Vous n'êtes pas une chiffe molle, si ?

Corriwen, se défouler de la pression des derniers événements ? Nooooon. Jamais.

Profitant du temps calme qui, à son avis, ne tarderait pas à être brisé autant que le nez d'Hagen pouvait l'être, la Fayne se mit à courir vers Sidjo. Sa position devait être très inconfortable. Elle l'aida à se relever.

"Rien de cassé?"

Elle regarda un instant la femme aux cheveux blancs.

"Qui sont ces monstres?"

Fort de sa réputation dans les geôles du Mont Rouge, Hagen ne laissa pas échapper un seul cri de douleur. Un sourire se dessina même sur les lèvres du Géant.

Hagen : Je vois qu'on parle le même langage , ma Dame. A ceci près que je ne puis me permettre de violenter une femme , d'autant plus que je ne peux me permettre de gâcher cette beauté qui est votre. Cela dit ...

C'est alors qu'avec énormément de mal , Hagen réussit à saisir une des cuisses d'ours qui se trouvait sur le comptoir , et s'en servit pour gifler Corriwen.

Hagen : ... Les cuisses d'ours n'ont aucune obligation envers vous.

Sidjo fur surpris de la réaction de Krystalle, c'étais bien la première fois qu'on s'inquiétait de son état, à par son père adoptif bien sur...

Il massa son épaule... Non, aucune douleur, il en fallait plus pour le faire souffrir, il faut dire que le jeune boulet de canon venait d'un endroit ou on apprenait à faire avec la douleur.

S: Non, t'en fais pas.

Il se redressa subitement en n'utilisant pas l'aide qui lui était proposé, et, comme si de rien n'était il enchaîna.

S: Désolé pour ce comportement puéril, je déteste que l'on gâche de la nourriture, et ... Merci, au fait, tu n'as plus besoin de savoir mon prénom.

Le remerciement était plus froid, mais c'étais déjà beaucoup pour lui, mais apparemment la jeune femme-chat semblait plus que sympathique, et probablement digne de confiance.

Le jeune homme regarda Maître Corriwen qui semblait s'en prendre au colosse, puis chuchota à krystalle.

S: Se sont des jetd'ails, de puissant guerrier, utilisant une puissance que je n'ai jamais vu auparavant, je suis venu ici pour apprendre d'eux.

Corriwen resta impassible face à la cuisse qui venait de la percuter.
Elle posa sa main libre sur le cou du colosse qui n'avait pas daigné se présenter, comme si elle voulait l'étrangler, mais ses doigts semblaient à peine appuyer.
Pourtant, les veines du géant commencèrent à se gonfler de manière inquiétante.
La jeune femme était en train de boucher les canaux énergétiques du colosse, provoquant d'importantes perturbations dans le corps du géant...qui en clair, allait bien morfler. Sans parler de commencer à avoir du mal à respirer.
La pression farcique de Corriwen augmenta légèrement, juste assez pour que en prime, l'air devienne plus lourd autour du géant.

- Allons, allons. C'est mou, tout ça ! Montrez moi un peu votre potentiel !

Hagen : "Forte respiration un poil bloquée"

Cette fois, Hagen sentait qu'il commençait a attirer l'attention de la demoiselle, et qu'il parviendrait presque à la rendre plus sérieuse qu'elle ne l'était. Dans un élan incroyable de force de volonté, le chevalier réussit à lâcher.

Hagen : Lâchez moi , et je vous montrerai ! Et je vous donnerai également mon nom , si ça vous intéresse toujours