La première épreuve venait de commencer, les issues condamnés et un jeune homme était rentré par chance (ou malchance) dans le bar avant le début. Niko, quand à lui, était assis en tailleur, en attendant les instructions, ou autre chose qui donnerait le top départ. Mais rien. Seulement le silence régnant et quelques sourires diaboliques sur les visages des maîtres. Quel coup fourré allaient-ils encore préparer ?

Niko allait le savoir à ses dépends. Mais cela n'allait guère lui plaire. Tout d'un coup, il commençait à sentir une odeur. Une odeur d'alcool. Le barman avait-il renversé de l'absinthe ou un autre alcool fort par terre ? Non. L'odeur était de plus en plus puissante, et ne ressemblait pas à celle d'un alcool commun.

Niko: (Bon sang... Ça sent vraiment fort...)

De plus, Niko commençait à ressentir un tournis au niveau du crâne. Une brume blanchâtre se formait dans la salle du bar, et la visibilité commençait à se réduire... Mêlé à la migraine horrible que Niko se tapait, et vous avez-là un futur aspirant qui se retrouve dans les vapes.

Niko: Fait... chier...

Echiro était toujours dehors et voyait le bar se remplir d'une vapeur blanche tirant un peu sur le bleu. Une vapeur qu'il avait déjà vu récemment et que son maître dégageait quand il méditait. Se rappelant de ces deux choses, il sortit une petite guitare et commença à faire quelques accords alors qu'il chantait doucement.

E : Bienvenue dans le monde des alcooliques, la où le peuple est dédoublé.
Essayez d'éviter de finir avec la colique, et peut être serez vous engagé.

Fredonnant quelques autre menus paroles, il regardait la scène joyeusement. Content d'être à l'extérieur.

Pas de chance pour le petit Issei. A peine venait-il d'arriver qu'il subissait les méfaits des jetd'ails, mais ça il ne le savait pas encore. Tout ce qu'il savait, c'est qu'il venait d'arriver dans un endroit plutôt enfumé et que l'ivresse commençait à l'envahir.

I : Wooo... Mais on est... où... là...waaaah

Le jeune Issei se baladait dans le bar en zig zag, déjà trop bourré pour marcher normalement. C'était pire qu'une initiation forcé, il n'avait jamais bu d'alcool de sa vie. En quelques secondes, il s'écroula au sol et tomba dans les pommes.

Le bar commençait à dégager une ambiance nouvelle, que Krystale ne connaissait pas. Il n'y avait aucune raison de paniquer, c'est ce qu'elle aurait voulu croire, mais les barricades ne la rassuraient pas. Ces Jetd'Ails étaient très puissants, que cherchaient-ils à faire d'eux? Sidjo disait vouloir en devenir un, mais elle? Elle n'avait jamais eu cette intention! Elle ne savait rien d'eux, de leur histoire, de leur mode de vie, de leur pouvoir... Non, très peu pour elle. Et elle avait une mission! Du moins, elle cherchait encore à découvrir son intitulé. C'était bien le problème, elle ne savait pas ce qu'elle cherchait. Mais arrivera un jour où elle le découvrira, sans même s'en rendre compte. C'était la seule raison de son existence. Mais elle ne devait pas rester là, pour l'heure. Sinon, elle serait bloquée, et adieu la recherche. De plus, une étrange odeur lui piquait les narines. Elle ne la supporterait pas longtemps.

La Fayne se dirigea vers la dulcinée de Niko, dans l'espoir de sortir de cet enfer, lorsqu'un enfant fit tout l'inverse. Entrant rapidement, il referma la porte derrière lui, empêchant quiconque de la franchir. Damne, ça n'était pas le moment de lui mettre des bâton dans les roues.

"Tu ne devrais pas rest..."

Ça ne servait à rien, l'enfant avait déjà inhalé les vapeurs produites par l'étrange gourde. Le voyant tomber en avant, Krystale le rattrapa in extremis et le secoua.

"Hé, réveille-toi!"

En vain. Grimaçant, elle l'allongea à terre. C'était trop tard pour lui. Peut-être était-il déjà mort? Regardant les autres personnes dans la pièce, elle se rendit vite compte qu'ils tombaient tous comme des mouches. Et elle perçut certains regards la défendant de sortir, sous peine de... elle ne voulait pas savoir. Elle était coincée.

Retournant aux côtés de Sidjo, elle eu l'idée de le secouer, dans l'espoir que lui, se réveille. Elle se mit à courir vers lui, les yeux embués. Plus elle se rapprochait, plus son esprit s'éloignait. Et c'est arrivé à peine au milieu de sa course qu'elle s'effondra sur le sol.

Ainsi, les premières recrues commençaient à sombrer et bientôt, elles feraient face à la véritable épreuve : trouver sa farce et la manipuler pour rester en vie. C'est alors qu'un morveux entra dans le bar et tomba aussi vite dans les vapes.

Jellal : Nan mais même si des gosses arrivent à trouver cet endroit maintenant.

Se tournant alors vers une Senna qui semblait être en apnée, le Grand Soge lui dit avec un sourire sur les lèvres.

Jellal : Tu te souviens quand je te disais que le prochain qui entre était pour toi ? Ben si ce gamin survit, tu pourras t'en occuper en tant que maître à part entière. Ça te va ?

La fête des lumières dans le village d'Aokichi se terminaient sur un feu d'artifice grandiose surplombant le lac des Gorgones. La foule était enthousiaste quand à ce festival d'explosions artistiques dans le ciel. Les gens criaient de joie, dansaient et buvaient tels des trous pour fêter ce moment convivial.

Sur une colline, un homme observait la scène avec joie. Il portait une armure intégrale, empêchant de voir son visage ou quelque chose qui pourrait faire en sorte que l'on reconnaisse son identité. Sur sa gauche se trouvait un katana, qui pourrait être le sien. Dans sa main gauche, un verre de saké, qu'il semblait déguster et apprécier.

Yochimi: Quel spectacle fabuleux.

Ce que les gens ignoraient, c'est que Yochimi était en fait un ancien stiff, qui oeuvrait pour le compte de Dark Bako. Dorénavant, avec la disparition de son ancien chef, il était libre et profitait de la vie sans aucun meurtre.

Yochimi: Sept longues années... Finalement, retrouver un peu de calme était le mieux à faire...

De ses affaires, il sortit un pendentif. Sur la photo, on pouvait reconnaître trois personnes. Sur la gauche, un homme, aux cheveux bruns et souriant fièrement.

Yochimi: J'étais bien mieux loti à cette époque...

Au fil des années, Yochimi avait développé une maladie l'empêchant de s'exposer à la lumière du soleil. C'est pour cette raison qu'il porte une armure entière et qu'il consomme plus d'aliments riches en vitamine D.

Sur la droite, une jolie jeune femme, aux cheveux bleus et tout aussi souriante que l'ex-stiff.

Yochimi: Qu'est-ce qu'elle était belle... Je regrette que ce drame ait eu lieu...

Enfin, au centre de la photo, un petit garçon souriant et heureux. Il avait des cheveux bleus aussi sombres que ceux de sa mère et des yeux azurs.

Yochimi: Jacob... Je me demandes ou tu es à présent.

Refermant son pendentif, Yochimi continua d'observer le spectacle droit devant lui, profitant du reste du spectacle.

Alors que le temps passaient, Sidjo lui n'avait plus aucune notion de temps, et n'arrivait pas à réagir à l'extérieur, n'entendant ni le gosse débarquer dans la pièce, ni Krystalle s'étais vautrer en cherchant à l'interpeller.

Ses sens s'engourdissaient, et même si l'odeur forte d'alcool était gênante, le jeune homme sombrait petit à petit, et tout d'un coup... Un cri, un cri d'enfant qui lui explosa les tympans.

Ce bruit lui fit rouvrir les yeux, mais il ne reconnaissait plus le bar, l'effet du produit dans la bouteille était donc hallucinatoire? Sidjo regarda à droite, puis à gauche, la plupart des personnes et des objets étaient déformés, il lui fallait se concentrer.

Prenant une longue aspiration, profitant ainsi d'une énième pleine bouffée de vapeur de saké bleu, le futur alcoolique referma ses yeux, et récita dans sa tête.

S:(Focus...)

Plus il cherchait à lutter contre les effets de l'alcool, en tentant de méditer, plus le mal de crâne s'intensifiait, ce fut au bout de plusieurs minutes qu'une chose étrange se passa, alors que ses yeux étaient fermés, il pouvait visualiser la vapeur d'alcool dans son esprit, celle-ci formait une spirale, présentant des images ici et la, un peu comme une hallucination lors d'un rite tribal, et ce qu'on pouvait dire de ces images, c'est qu'elles n'étaient pas rassurante.

Elles présentaient beaucoup de cadavres ensanglantés, parfois des enfants se faisant fouettés, et bientôt des bruits accompagnèrent ces visions, plutôt des cris, à fendre l'âme.

De l'extérieur, Sidjo transpirait à grosse goutte, et semblait en transe, ses lèvres bougeaient, mais aucun son n'en sortait, fallait-il appeler un exorciste?

Senna porta son regard sur le garçon qui venait de rentrer.



Senna - Ce truc en tant qu'élève ?! Hors de...


Elle s'arrêta net. C'était peut être pour elle l'occasion de regagner sa place ici. Et qui sait, il pourrait éventuellement son premier élève à ne pas mourir avant elle.


Senna - Hum...si il survit nous verrons. Mais je doute qu'il survive...

Le bar venait d'être scellé, une forte odeur venait d'envahir la pièce, Sania ne savait pas vraiment à quoi ressemblait cette odeur, elle avait beau penser qu'elle connaissait cette odeur, elle n'arrivait pas à deviner ce que c'était.

L'odeur se faisait de plus en plus forte et la vue de Sania qui n'était pas bonne de base commencait à être troublé, Senna semblait parler normalement avec d'autres jet d'ail alors que notre jeune amie elle semblait souffrir de l'odeur.

" ... ça sent pas la rose ..."

Les tables commencaient à bouger et le sol aussi, Sania était en train de suer à grosses gouttes, son supplice dura peu de temps, elle n'était pas la première nouvelle à succomber, en tout cas elle en avait l'impression, une poignée de gens commencait à tomber comme des mouches alors que Sania avait énormément de mal à rester droite, enfin dans sa tête elle était droite, son corps quand à lui tremblait un peu

Issei n'était plus conscient mais ça, il ne s'en rendait pas compte. Car le jeune garçon était actuellement dans un monde qui lui était encore inconnu. Ce monde était plutôt beau. Issei était sur une plage, une longue plage infinie et totalement déserte. Et le plus curieux dans tout ça, le monde était plutôt silencieux. Pas d'oiseau, pas de vague dans l'océan. Autant dire que rien ne paraissait réel dans ce monde.

Issei se mit donc à marcher, en quête de l'inconnu. Il observait bien chaque endroit mais tout semblait assez similaire. D'abord l'océan, puis une grande plage qui fini sur une immense falaise. Autant dire que notre jeune héros était comme coincé sur la plage. Et c'est dans une situation pareil qu'Issei ne pensa qu'à une chose...

I : Comment je vais pouvoir manger ?!!!

Effectivement, même avant de régler le problème de la déshydratation pourtant bien plus inquiétant, Issei se voyait déjà mort de fin, perdu sur une plage.  

La panique l'avait envahi jusqu'à qu'une boite à pizza lui tombe dessus.

I : Aoutch !

Mais très vite, un long fil de bave se mit à couler des lèvres du jeune homme.

I : Je rêve pas !!!

Il ouvrit la boite et découvrit une pizza qui avait l'air extrêmement appétissante. Mais quelque chose l'interpela. Pourquoi ce monde ? Où était il ? Il se souvenait de l'aigle, des loups, puis du bar et plus rien... Etait-il tombé dans un monde parallèle ? Il avait une sensation étrange ici...

Nashito s'était retenu jusqu'à présent mais puisque tous les aspirants étaient en plein éveil il posa son verre et se planta devant Jellal :

Nash : Alors, que comptez-vous faire ? Reprendre l'Enfer est-il envisageable un jour ? Vous savez que vous pourrez compter sur mon appui ; qui n'est plus tout à fait le même qu'il y a sept ans.

Et pour Belephas ? Est ce qu'un commando serait plus efficace ? Nous devons aller le chercher !

Bien sûr s'il fallait attendre Nashito mettrait tout en oeuvre pour être le mieux préparé en temps voulu.

Le visage de Jellal s'assombrit légèrement devant les multiples questions de Nashito. En effet, sept années auparavant, il avait perdu ses amis, sa famille, son amour, et son royaume. Avec ce royaume, il perdit une partie de sa puissance, mais gagna le droit d'entendre les morts pour toujours.

Jellal : Je ne reprendrai pas les Enfers, même si ça devait sauver le Monde. Je n'ai jamais voulu devenir Satan, et je ne veux pas le redevenir.

Marquant une petite pause pour boire, le Grand Soge reprit.

Jellal : Néanmoins, il reste possible de pouvoir sauver Béléphas. Mais pour l'heure, nous n'avons ni les moyens, ni la puissance nécessaire pour ne serait-ce que franchir un des portails démoniaques que Mephisto a pu ouvrir lors de la Grande Guerre. Dis moi , as-tu encore une trace de sa présence en toi ?

La mine du Sapir s'assombrit. Il répondit en faisant non de la tête.

Nash : Aucune. Même dans mon monde intérieur il n'y a plus aucune trace. Je ne peux ni l'invoquer ni le contacter. En revanche des flammes entourent toujours ma lame et je peux exercer dessus un faible contrôle.

Pour illustrer ses propos il dégaina et saisit la lame à pleine main tout doucement pour ne pas se couper.

Nash : J'ai gardé certaines caractéristiques acquises à son contact comme cette résistance de mes chaires au feu.

Je le vois aussi parfois en songes... Mais c'est très brouillé, je n'y comprends rien ! Je ne sais pas s'il s'agit de bribes passées, présentes ou futures. De lui ou de moi.

Nashito prit un autre verre et le but d'une traite. Jellal avait donc renoncé à l'Enfer... En effet ce fardeau devait être bien lourd à porter.

Jellal : Je vois. Il semblerait que le fait d'avoir détruit le pacte qui vous relié vous a bénéficié à tous les deux. Surveilles bien tes songes, il se pourrait que tu obtiennes des réponses que Béléphas ait voulu te laisser avant de ne plus pouvoir te contacter.

Observant les recrues qui s'évanouissaient toutes les uns après les autres, le Grand Soge eut comme un sourire qui vint éclaircir son visage.

Jellal : Plus qu'une question de temps avant de savoir qui de nous aura le droit d'avoir des élèves ou non.

Senna regardait les nouveaux venus transpirer et délirer. Elle attrapa un verre et bu quelques gorgées. Les vapeurs lui asséchait un peu la gorge.


Senna - Et dire que c'est la partie la plus facile de leur entrainement...si j'avais su à l'époque, je n'aurai jamais signé !

Le Grand Soge rigola devant la remarque de Senna. Attrapant également de quoi se déshydrater, il lui dit d'un ton moqueur.

Jellal : Si les recrues savaient ce qui les attendaient quand ils arrivent à notre place, je crois qu'aucune n'aurait signé. D'ailleurs dis moi, pourquoi et comment t'es tu retrouvée Jet D'ail à l'époque ?

Le regard de Senna se perdit un peu dans le vide.

Senna - Je ne sais pas vraiment. Aussi loin que je me rappelle, j'ai toujours vécue au Temple. Ça ne m'étonnerait pas que j'y sois même née. Je ne sais même pas qui sont mes parents, et ma grand mère n'a jamais voulu m'en parler...même pas sûre qu'elle était vraiment ma grand mère d'ailleurs.

Elle bu ce qu'il restait de sa boisson d'un trait.


Senna - Comme je semblais présenter de grandes dispositions pour la Farce, la grande Jauge m'a prise comme élève pour que je lui succède, et Neibal a prit le relais quand elle est morte. J'avais onze ans quand je suis devenue Jauge, le record tient toujours je crois.

Elle regarda Jellal avec un léger sourire.


Senna - En résumé, tout ce que je connaissais c'était le Temple. Donc la question de savoir si je voulais devenir Jet d'Ail ne s'est jamais posée. Et toi alors ? Tu n'étais pas encore là quand je suis partie.

Jellal : Mon histoire n'est pas des plus jolies. Orphelin, je dus apprendre a vivre seul et avec le regard malfaisants des personnes de mon village qui me considéraient plus comme un démon que comme un enfant. Le Démon qui était en moi se réveilla et détruisit tout le village, sans oublier d’éviscérer tout les villageois.

Faisant une petite pause pour boire de nouveau , le Jet D'ail reprit.

Jellal : A ce moment là , je n'avais que 5 ans, et j'ai fuis dans la forêt près du village. C'est là qu'un ermite qui vivait là me recueilli et m'appris les rudiments du combat , ainsi que la maitrise de la forme Berserker. Malheureusement, lors d'une tentative de ma part pour monter au niveau supérieur de cette technique, le Démon en profita pour ressurgir et tua mon maître. Je n'avais que 18 ans à ce moment là.

Quelques larmes commencèrent alors à perler sur le visage du Grand Soge qui ne pouvait plus contenir ses émotions. Séchant alors ses larmes, il continua.

Jellal : 4 ans. Ce fut le temps nécessaire  mon esprit pour endiguer la puissance du Démon et commencer une nouvelle vie sur les routes. Par la suite, je suis tombé sur une étrange batisse, je suis entrée, et voilà ... Je suis tombé sur Neibal et Zangetsu qui m'ont tout de suite mit dans le bain. Pas vraiment eu la question de posée pour savoir si je voulais devenir un Jet D'ail. Tout ce qu'il me fallait savoir, c'est que j'avais de nouveau une famille et un endroit que je pouvais nommer chez moi.

Posant alors son regard sur les autres maîtres, Jellal demanda.

Jellal : Maintenant que j'y pense, j'ai jamais su ce que vous faisiez avant.

Les horribles images diffusées à travers les vapeurs défilaient comme un film, sauf que celles-ci n'avais pas d'ordre logique, et le jeune homme n'y comprenait rien, le pire dans tout ça, c'est que cela ne lui fit rien, son visage ne changeait pas, son regard froid ne faiblissait pas devant ce qu'il voyait.

Au bout d'un moment lassé de ce spectacle, Sidjo décida de dissiper la brume d'un geste de la main, première chose à noté, il avait un sentiment d'engourdissement, comme si il était dans un rêve, mais il se sentait lucide, maître de ses actes, lorsque son mouvement fut terminé l'image se sépara en deux, mais la brume ne se dissipa pas, bien au contraire...

En effet, la vapeur blanche pris de plus en plus de place, alors qu'elle entourait seulement le jeune homme au départ, elle semblait s'être dispersé à l'infini tout autour, et à présent ce fut des milliers et des milliers de scènes ensanglantés et de violence qui apparaissaient, et les cris étaient tout autant multipliés, cela en devenais même insupportable pour Sidjo, qui commençait à se tenir les oreilles.

Une sorte, il lui fallait une sortie, comment était-il arrivé ici? La vapeur alcoolisée! C'étais cet effet hallucinatoire qui lui faisait voir tout ça? Quel message devait-il comprendre?

Le jeune homme décida de traverser cette brume, tout en cherchant une réponse à cette "énigme", ces images ne pouvaient être tirées de ses souvenirs, tout du moins cela ne lui rappelait rien, et il lui était d'ailleurs très difficile de rester concentré avec toute cette animation, était-il seulement encore éveillé ou sa méditation mélangé à l'alcool le faisait halluciner sous forme de rêve plutôt glauque.

Un début de réponse lui fut apporté lorsque tout le "monde" de vapeur commença à bouger de lui-même, créant un couloir de vapeur, à effet tunnel ou les images défilaient de gauche à droite en regardant à gauche, et de droite à gauche en regardant à droite, comme pour indiquer une direction.

S:(Bon... J'imagine que c'est par la, par contre leur produit c'est de la bonne si ça arrive à m'affecter à ce point.)

En précisant bien qu'il avait perdu toute notion du temps, Sidjo traversa ce tunnel en jetant un coup d'oeil aux animations, au début elles évoquaient des enfants, pleurants, et battus, plus il parcourait du chemin, plus ces enfants grandissaient, et les cris s'intensifiaient, autant dire qu'un cardiaque n'aurait pas vécu longtemps dans le coin, de plus, on pouvait voir qu'à la sortie de ce tunnel de vapeur blanche, un vide d'obscurité débouchait sur "l'extérieur".

Une fois arrivé à la fin de ce tunnel, le jeune homme pu remarquer que ce qu'il avait pris pour le vide était en faite une immense porte noir ébène, et au moment ou il décida de l'ouvrir, une image en écran de brume se dressa devant lui, sauf que contrairement aux autres, elle ne changea pas, aucun son n'en sortait, c'était le dernier acte qu'avait fais Sidjo envers son père: le tuer.

Cette scène se répéta, encore et encore et encore, et la réaction du jeune homme fut tout autre, une larme unique coula le long de sa joue, elle était seule mais représentait bien le sentiment qu'il avait envers cette scène, du point de vue de l'extérieur, une larme coulait aussi, et était visible pour celui qui regardais le jeune homme.

Se persuadant qu'il fallait avancer coûte que coûte, Sidjo traversa cette image, et poussa fortement la porte, lorsque celle-ci s'ouvrit, tout le monde s'écroula, le jeune homme se sentait tomber dans l'obscurité, et alors que sa "chute" vertigineuse se déroulait, toute la brume semblait faire un effet avalanche, cette fois-ci il n'étais plus question d'image et de cris, il ne faisait d'ailleurs plus froid, et le corps de l'ancien assassin se réchauffait, comme si il s'étais tapé des litres et des litres de vodka.

Alors que la brume se faisait de plus en plus rare, et que la chute de Sidjo continuait, une petite lumière était observable au loin, enfin en bas, elle semblait réconfortante, et plus le jeune homme chutait plus elle se rapprochait, devenant de plus en plus vive, pour finalement être éclatante, lorsqu'il "atterris" dans un monde d'obscurité.

Ce monde était relativement facile à décrire, on ne voyais rien, d'ailleurs le jeune homme ne pouvais voir que son propre corps, qui était éclairer par la sphère lumineuse se trouvant devant lui.

S:Mais qu'est-ce qu'il se passe...

Sidjo était attirer par cette boule,comme un papillon de nuit attiré par une ampoule allumée, cette sphère ne devais pas être plus grande qu'un ballon de football, mais était à la limite de l'aveuglante.

Il s'approcha prudemment, assez pour pouvoir la toucher, et lorsque sa main fut en contact avec elle, cette source lumineuse adapta sa forme à la main du jeune homme, comme un ballon rempli d'eau sur lequel on appuie doucement dessus.

Peu après que le jeune homme ai relâché la pression sur la sphère, celle-ci se mit à vaciller, puis à éclairer un peu plus loin, laissant découvrir un monde ravagé, inquiétant, à l'image des scènes que Sidjo avait vu auparavant dans la brume.

En effet ce monde ressemblait plus à un énorme champ de bataille, des milliers de corps sans vie jonchaient le sol, des rivières de sang s'écoulaient sur des kilomètres, des montagnes d'os se formaient autour des cadavres, ainsi que des épées plantées au sol ressemblant alors à un énorme cimetière.

Et toujours cette maudite brume pour délimité ce monde de cauchemar, qui était après réflexion la vie habituel dans le passé de l'ancien assassin.

Baissant son regard, comme empli de regret, Sidjo murmurait ces quelques mots.

S:Je vois, ce monde est tout ce que j'avais, et était au final...

Puis il regarda la sphère aveuglante, et repris.

S:...Mais il se peut que l'avenir sois différent avec la farce.

Le regard tranquillisé du jeune homme semblait accepter cette partie de lumière dans ce monde de mort, au final c'est normal, se rendre compte que l'on est pas un monstre au fond de soi est quelque chose de rassurant.

Alors que le coeur de Sidjo s'apaisait un peu malgré l'horrible spectacle qui l'entourait, la boule commença a grossir, et à s'intensifier en luminosité, pas énormément, mais assez pour être remarqué.

Cette fois encore, le jeune homme se senti voler, mais cette fois-ci, il ne plongeait pas, il remontait, ce monde devenait de plus en plus petit, il retraversa le tunnel de vapeur, puis le noir total...

Sidjo sortit alors totalement de sa transe, d'ailleurs l'énorme mal de crâne qu'il se tapait lui attestait qu'il faisait encore parti des vivants, il fut d'ailleurs obligé de passer la tête par la fenêtre pour gratifier le sol recouvert de neige d'une flaque orangeâtre, on pouvait même voir son repas du midi dedans d'ailleurs, le fait de sortir cette quantité d'acidité lui faisait énormément de bien, puis rerentrant sa tête dans le bar, les jetd'ails semblaient être relativement moqueur, avait-il réussi ce test? Ou était-ce le début de l'initiation?

Dans tout les cas Sidjo venait d'être témoin d'une expérience plutôt unique en son genre, il se sentait encore un peu lourd, mais beaucoup mieux que lors de son réveil, il était néanmoins en sueur, et son mal de crâne tapait bien.

Au bout de longues minutes d'un combat intense contre son envie de s'effondrer Sania finit par faire lourdement tomber sa tête sur la table faisant sursauter son pauvre verre qui était dieu merci presque vide. Les yeux fermés, la sublime femme sentait sa conscience vaciller, c'était une sensation qu'elle ne pourrait pas vraiment décrire si on lui demandait ce qu'elle ressentait à ce moment.

Sania se réveilla dans ce qui ressemblait être une ville fantôme, l'endroit était vaste mais dévasté, les bâtiments était basé sur un style gothique ce qui aurait fait de l'endroit un petit paradis sur terre mais malheureusement les maisons étaient détruites, des toits arrachés, des portes cassées, des fenêtres brisée en mille morceaux... Notre jeune borgne se décida d'explorer ce village afin de savoir ou elle était. Sa tête lui faisait mal, son corps était lourds, elle avait l'impression de ne pas avoir bue depuis des jours voir des semaines pour ne pas dire des mois.

La jeune femme s'approcha de la première maison qui n'avait plus de toit malheureusement, le ciel était très nuageux mais ce n'est pas pour autant qu'il pleuvait. Au moment ou la main de Sania frôla la première maison celle-ci partit en fumée purement et simplement ... Surprise par cette disparition notre jeune amie tenta d'approcher une autre maison qui connut le même sort au moment même ou elle s'en approcha.

Sania était occupée à regarder le petit tas de cendre qu'avait formé les deux maisons puis elle se retourna pour observer le village qui disparut comme si le paysage lui même n'était qu'une fumée soufflée par le dieu du vent lui même. Sania commencait à avoir des flash backs de son passée, son père qui lui creva un oeil, ce moment ou cette maudite religion s'est emparée de sa vie et de celle de sa famille, sa rencontre avec les jet d'ails toutes ses images passaient en boucle dans sa tête alors qu'elle se retrouvait dans un paysage composé uniquement de noir. Sania ne savait plus ou elle pouvait bien être, les images défilaient dans sa tête de plus en plus vite ce qui lui donnait encore plus mal au crâne, le fait qu'elle soit plongée dans le noir la déboussolait complétement, elle ne savait plus ou était sa gauche, sa droite, le haut, le bas, si on lui avait demandé si elle était debout ou allongée elle n'aurait pas pu répondre.  

Les images dans sa tête défilaient de plus en plus vite, elles défilaient tellement vite qu'elles en étaient déformés, la douleur quand à elle augmentait au point de faire hurler la jeune femme. Son hurlement déchira l'obscurité qui se brisa comme un miroir.

Sania se retrouvait dans une immense forêt la nuit, cette forêt n'était pas très rassurante, il y avait beau avoir de nombreux arbres aucun d'eux n'avait un air rassurant, tous étaient dépourvus de feuilles. La jeune femme avanca dans la forêt et avait remarqué un léger détail : L'écorce de certains arbres ressemblaient à s'y méprendre à des visages qu'elle avait rencontré ne serait-ce qu'une fois, tous avaient des visages exprimant soit une profonde haine soit une profonde tristesse. Oui, Sania avait peur, elle était perdue, ne savait pas ou elle était et elle était seule.

Elle se mit à courir dans cette sombre forêt, elle courait de toutes ses forces en espérant trouver quelqu'un ou quelque chose qui la rassure mais sans succès. L'absence de bruit rendait la tension encore plus palpable, notre jeune amie épuisée dut s'arrêter pour respirer et réfléchir à la situation. Elle venait de remarquer qu'elle avait beau courir elle se retrouvait toujours au même endroit. La jeune femme apeurée se recroquevilla sur elle même en se mettant contre l'un des rares arbres qui n'était pas orné d'un visage.

Quelques instant se sont écoulés depuis et notre jeune amie put enfin reprendre son calme, elle s'était habituée à l'obscurité, au silence et aux arbres c'est alors qu'elle vit quelque chose scintiller sur un arbre qui était à quelques mètres d'elle. Curieuse, la jeune femme s'approcha de l'arbre en question et vit un couteau dont la poignée était tout en or. Sania décida donc de retirer le couteau pour l'observer mais il était bien enfoncé, il lui fallaut quelques temps pour réussir à le retirer. Une fois qu'elle eut la lame en main notre jeune amie l'observa sous tout les angles possible, avant de lever la tête vers l'arbre sur lequel il avait été planté en pensant qu'il y avait peut être un indice sur ce dernier. Ce qu'elle vit n'était pas très plaisant à observer : L'écorce de l'arbre avait changé depuis qu'elle en avait extirpé le couteau. L'écorce ressemblait maintenant au visage de Sania, un visage défiguré par la douleur et marqué par la tristesse.

La jeune femme se mit à rire en tenant le couteau contre elle, elle n'aimait pas du tout cette mauvaise blague, sauf que à force de se sentir manipulée par une force inconnue notre jeune amie en avait marre et se mit à hurler.

"BON Y EN A MARRE DE VOS CONNERIES !"

Sania planta le couteau au sol de toutes ses forces au même moment ou elle hurlait. Il ne se passait rien sur le moment mais au bout de quelques secondes la végétation qui était autrefois complêtement ravagée repris une apparence plus normale, comme si la forêt reprenait son apparence d'origine. Petit à petit le payasage redevint normal, la forêt qui était autrefois si inquiétante devint beaucoup plus dense, plus rassurant. Il y avait même quelques fleurs qui commencaient à pousser. L'écorce des arbres ne montrait plus de personnes moches, souffrante ou haineuse, les arbres étaient redevenus normaux.

Sania se sentait beaucoup plus sereine, le sentiment d'oppression avait disparu. Le coeur de la jeune femme se sentait tellement léger qu'elle se mit à siffler son air favoris.

Après avoir reçu une petite correction de la part de Corriwen Kaïn faisait un bon gros somme allongé sur le sol du bar. L'ancien chef du Kihentai avait l'impression de faire un rêve assez original, ça devait venir du sol du bar, quand je dis sol je pense bien au sol pour marcher dessus, pas à la sole qu'il aurait pu manger, Kaïn lui il préfère le sanglier, je n'écrit pas pour parler de la soul musique parce que tout le monde s'en fout et que c'est pas le sujet.

Au moment ou notre jeune ami se réouvrit les yeux il se retrouvait au pieds d'une énorme comme ma ... montagne. Impressionné par la taille de cet édifice naturel notre camarade qui n'avait toujours pas digéré sa défaite contre Corriwen se mit en tête de monter au sommet de cette montagne pour s'entraîner.
L'ascension fut rude pour Kaïn étant donné qu'il n'était pas à l'aise dans les airs et que la seule chose qu'il avait gravit jusqu'à maintenant c'était les escaliers. Alors qu'il était en train de s'élever notre jeune ami entendait les voix de ses anciens amis du Kihentai, ses seuls camarades.

Les souvenirs commencaient à défiler dans l'esprit de l'ancien chef du Kihentai. Tant de bataille furent menées pour que lui et son groupe puisse vivre ne serait ce qu'un jour de plus, tant de ses compagnons ont péris devant ses yeux et tant de gens ont perdus la vies sous ses coups, pourtant le sublime Kaïn ne ressentait aucun remord par rapport à tout ces gens, à ses yeux c'était tué ou être tué, penser à combattre l'ennemie pour protéger ses amis.

Alors qu'il était à mi-chemin entre le début de la montagne et le sommet, Kaïn vit un creux dans lequel il comptait entrer pour s'y reposer quelques instants, l'altitude n'aidait pas beaucoup, elle restreignait la respiration de notre ami et il commencait à faire de plus en plus froid.

Une fois installé dans le creux de la montagne Kaïn se rendit compte que cette ouverture de la montagne était plus grande qu'il n'y parait, elle ressemblait plus à une immense grotte inexplorée.

Curieux, l'ancien chef du kihentai s'engouffra dans cet endroit pour au final se retrouver dans le noir le plus total. La lumière offerte par le ciel avait subitement disparu et notre camarade perdit tout ses repères. Combien d'heures avait-il l'impression d'avoir passé dans cet obscurité ? Il ne le sait pas, pour lui le temps n'existait plus, il n'y avait que lui et ses souvenirs.

C'est alors qu'au beau milieu de l'obscurité, Sougo l'ancien camarade de Kaïn apparut de nul part et regardait ce dernier droit dans les yeux. Les deux hommes se fixaient sans rien dire. Il était difficile de décrire le sentiment qui traversait Kaïn à c moment, tristesse, regret, ou peut être joie, lui même ne le savait pas. Sougo se mit à ouvrir la bouche mais aucun son ne sortait de sa bouche, ce qui énervait un peu l'ancien chef du Kihentai.

"Attends un peu t'as perdu ta voix, dieu merci, je sais lire sur les lèvres alors répète plus lentement."

La bouche de Sougo se remit à bouger plus lentement ce coup-ci et Kaïn répétait les mots qu'il arrivait à lire à voix haute pour s'aider à mieux comprendre les mots de son ancien camarade.

"Les chaussettes de l'arsi du ... Les saucettes ... oh tu sais quoi ne dis plus rien t'es toujours une plaie."

Au moment ou Kaïn exprima son opinion Sougo s'arrêta de parler avant de faire un grand sourire et de disparaitre avec l'obscurité laissant Kaïn seul, à plus de 2000m de hauteur avec un sommet de montagne loin de notre jeune ami mais montrant un sommet aiguisé.

La chute de Kaïn se fit alors qu'il insultait Sougo en pensant que c'était de sa faute, les sensations étaient réelles, elles ne mentaient pas pour Kaïn qui pensait être foutu et se mit à hurler en pensant qu'il allait crever d'une manière assez bête.

De nombreuses minutes plus tards Kaïn commencait à trouver la chute un peu longue et se rendit compte qu'il planait dans les airs ... Comme d'habitude.

L'ancien chef du Kihentai se mit à voir la montagne se transformer et se rapprocher doucement de lui, la montagne commencait à prendre une forme familière qui ne plaisait pas du tout à Kaïn : La montagne était devenu Corriwen qui colla une droite monumentale à notre ami qui s'envola vers d'autres cieux. Etrangement le coup n'avait pas fait mal et le vol avait un peu apaisé Kaïn qui commencait à se dire que c'était son destin de voler. Pas de voler dans le sens prendre de l'argent ni dans le sens ou il allait jouer avec un stupide ballon pour le plaisir d'une institution lambda, non je parle bien de voler comme un petit oiseau.

Kaïn atterit dans un cimetière, dans un trou pour être précis (On peut dire qu'il était au fond du trou), notre jeune ami n'arrivait plus à bouger et voyait des morceaux de terre tomber du ciel pour recouvrir entièrement son corps jusqu'à ce qu'il se retrouve complétement recouvert de terre. Bizarrement l'ancien chef du Kihentai n'avait aucun problème à respirer, faut dire que c'était pas son genre de s'occuper de ce genre de détail.

La fait d'être enterré vivant ne dérangeait pas Kaïn, il se disait que de toute façon il aurait bien fini par mourir comme ses amis. Au début l'ancien chef du Kihentai était serein, puis il sentit des regards se poser sur lui, croyant que son esprit lui jouait des tours, Kaïn ne fit rien, puis il sentit de nombreuses mains le saisir pour l'entrainer encore plus profond sous terre.

Kaïn fut entrainé sur de nombreux mètres avant de se retrouver dans une cavité souterraine. Ayant enfin put se retourner, il vit ses anciens camarades du Kihentai réduits à l'état de squelettes mais portant toujours leurs uniformes. Tous cherchaient à entraîner notre jeune ami sur le sol de la cavité qui n'était rien d'autre qu'une immense mare de magma.

"Alors c'est la fin ? Peuh, quelle fin minable pour le chef minable que j'étais ..."

Au moment ou Kaïn accepta son sort il entra en contact avec le magma qui n'étais en fait qu'un trompe l'oeil, le choc de la chute donnait une énorme migraine à Kaïn qui mit quelques minutes avant de se relever pour faire face à la dernière chose qu'il s'attendait à voir : Une épée en bois plantée dans la roche. Le jeune homme mis quelques minutes avant de réussir à décrocher cet arme et se sentit apaiser depuis qu'il avait mis la main dessus. Sa tête semblait plus légère et il arrivait maintenant à se dire que finalement il allait bel et bien devenir plus fort pour l'honneur de ses camarades. C'était peut être qu'une impression mais Kaïn se sentait déjà un peu plus fort, sans doute était-t-il poussé par le renforcement de sa motivation.

Issei s'apprêtait à croquer fermement dans la pizza quand elle lui échappa des mains pour se diriger droit dans l'océan.

I : Mais qu'est ce que ?!!

C'est alors qu'un bateau apparut avec à son bord, toutes les femmes pirates. Sa famille, celles qui l'avaient élevé. Issei se voyait également dans le bateau, du coup, c'était plutôt une copie de lui.

Le jeune garçon observait la scène qui se déroulait sous ses yeux. Tout avait l'air de bien se passer, les femmes pirates s'amusaient et Issei aussi. Jusqu'au moment où une explosion surgit dans le bateau. C'était Issei, une sorte d'énergie semblait émaner de lui, et il ne pouvait rien contrôler.

C'est au bout de quelque secondes seulement que le bateau sombra dans l'océan avec toutes les femmes pirates à son bord, y compris sa mère.

I : NON !!!!

La détresse d'Issei était totale, et lorsqu'il voulu les secourir, la scène avait disparut. L'océan était redevenu calme. Issei n'y comprenais rien, mais il avait soudain un sentiment de malaise.

I : Je suis censé faire quoi maintenant...

Pendant plusieurs heures, enfin c'est l'impression qu'Issei avait, le jeune homme marcha le long de la plage sans objectif. Il était perdu dans ses pensés. Sa plus grande peur venait de lui être affiché sous les yeux. Le fait de causer la perte de sa famille. C'est pour ça qu'il voulait rejoindre les jetd'ails. Pour protéger tous le monde.

C'est alors que la silhouette d'un homme apparut. Issei ne pouvait pas voir de qui il s'agissait mais c'était sur que c'était un homme.

I : Hé ! Vous !!!

La silhouette entra dans une grotte... Une grotte ? Elle n'y était pas celle là. Issei se précipita pour le rattraper et pénétra la grotte en question. C'est alors qu'il se retrouva face à une pizza géante. La grotte était illuminé et la pizza aussi semblait émettre de la lumière.

Ce n'était pas une pizza normale, Issei s'en rendait compte, elle semblait dégager une énergie... Elle semblait même être une source d'énergie. Etait-ce ça, la réponse à ses questions ? Le moyen de protéger sa famille ?

Cette silhouette qu'il avait vu plutôt semblait lui vouloir que du bien. Il n'hésita pas une seconde de plus, se mit à courir et sauta la tête la première dans la pizza.

Le réveil fut plus que difficile pour Issei. Il avait un mal de crane incroyable comme si une armée de mini Corriwen se battait dans sa tête. Il regarda autour de lui, il était dans le bar...

Mais trop sonné pour dire quoi que ce soit, il resta assis en attendant que la douleur passe.