Ainsi donc, l'exercice était "réussi", que se fusse pour Sidjo comme pour Hagen. Les dernières paroles de Corriwen réconfortèrent le Géant qui se réjouit de pouvoir enfin se reposer après ces dernières heures d'entrainements intensives. Avant de se diriger vers le Bar pour consommer quelque chose de chaud et d'énergisant, Hagen se dirigea vers son maître et lui demanda.

Hagen : Je n'ai pas eu l'occasion d'avoir l'identité des deux hommes qui m'ont sortit de ma cellule et amené ici. Si vous pouviez les remercier pour moi , ou tout simplement me donner leurs noms pour que je les remercie moi-même ?

Corriwen jeta un coup d'oeil à Hagen et réfléchit à la réponse. Elle n'avait pas les détails sur l'arrivée du grand costaud au Temple; mais les missions étaient soigneusement consignées, elle devrait facilement pouvoir retrouver les archives.

- Je te donnerai le rapport de mission demain pour que tu puisses voir ça.

La Jauge partit alors vers la bibliothèque. Intérieurement, elle réfléchissait à comment enseigner la lévitation à ses deux élèves, elle qui n'avait jamais, même dans ses meilleurs jours, été capable de réaliser correctement l'exercice.
Un léger sourire éclaira ses lèvres. Elle avait une bonne idée...

Ainsi, l'entraînement à la boule de farce venait d'être terminée, enfin, les bases étaient la, l'aspirant écouta son maître annoncer la fin de la séance, ainsi que les conseils qui lui étaient apportés.

En prime, le jeune homme reçu même un fascicule lui permettant d'améliorer sa maîtrise sur la boule de farce, livre qui allait être parcouru le restant de la soirée du jeune homme, qui, en saluant respectueusement son maître, se retira en ne perdant pas de temps pour rentrer à l'auberge.

Il passa rapidement par l'accueil, une personne aimable lui indiqua une chambre libre à l'étage, ayant tout juste le compte pour une nuit Sidjo se demandait ou il dormirait le lendemain, la jeune femme lui indiquant qu'ils s'arrangeraient le cas présent, et, lorsqu'il arriva dans la pièce, un plateau repas certes modeste, mais consistant l'attendais.

Une fois arrivé, le jeune homme vérifia son équipement, pour voir si rien ne s'étais abîmé dans la journée, il le nettoya, puis une fois cela fais, il commença à se reposer.

Sidjo pris d'abord une douche, chaude pour le réchauffer rapidement, puis finis par du froid pour éviter les courbatures, une fois cela fais, le jeune homme ouvrit le manuscrit que lui avait donné son maître quelques instants plus tôt, et dîna devant, en tentant d'assimiler le maximum d'information qui lui permettrait de crée des boules de farce plus stable.



L'entraînement semblait basique par rapport à ce qu'il avait vécu autrefois (physiquement en tout cas), mais l'utilisation de farce était épuisante, cela donnait une sensation pesante sur le corps de l'aspirant, qui se sentait complètement vidé.

Avant de se coucher, Sidjo réalisa quelques étirement, ainsi qu'une petite séance de méditation (30 min environs) pour se relaxer, puis, continua à bouquiner son livre sur la boule de farce, qui était perçu comme un cadeau pour lui.

Puis il sombra dans un sommeil profond...

...

 Le lendemain, avant l'aube, le jeune homme se réveilla en sursaut, rangea sa chambre, remit ses draps et couverture pour faire le lit au carré, nettoya rapidement son équipement de nouveau, vérifia si tout était en ordre, puis sorti dehors en remerciant la gentille demoiselle à l'accueil, et commença son échauffement.

L'échauffement était le même que la veille, sauf que l'aspirant l'avait commencé plus tôt, et essayait de se surpasser, pour pouvoir inclure la formation de boule de farce, le rythme était donc de 100 tour de villages, casser un peu le lac gelé pour se faire un parcours de nage, pour réaliser 100 aller retour dans l'eau, 100 abdominaux, pompes, flexions, le tout deux fois.

Une fois fais, méditation jusqu'à sentir sa farce, création de 5 boules de farces qu'il s'efforçait de rendre stable en repensant à ce que son maître lui avait indiqué la veille, combiné avec les informations du fascicule distribué.

La méditation remplaçant évidemment la pause entre les échauffements, qui, une fois les 5 sphères de farce crées, reprenaient avec le même cycle décrit précédemment, et ce, jusqu'à ce que le zénith apparaisse au dessus de sa tête.

La chose à noter dans tout ça c'est que l'état de santé de l'aspirant ne semblait pas avoir vraiment souffert de l'entraînement de la veille, lui qui craignait d'attraper la mort.

Nashito semblait satisfait de la réponse de Kaïn, ainsi donc il avait connu son réveil farcique, il était sur le chemin pour devenir Jet d'ail même si ça ne lui semblait pas très important de l'être ou non actuellement.

Ainsi donc l'ancien chef du Kihentai et son maître était donc revenus à leurs points de départs : Le bar, le QG légendaire des jet d'ails (Oui bon faut extrapoler.) et Kaïn s'était un peu éloigné des tables ou les gens buvaient ou parlaient pour mieux se concentrer.

Notre jeune aspirant se mit d'abords dans une bonne position pour commencer sa méditation. Il ferma les yeux et se concentrait sur son corps en essayant de se rappeler les sensations qu'il avait connus il y a peu de temps encore. Son exercice ne donnait rien même au bout de 10 minutes, Kaïn se rappelait juste de la colère qu'il avait eu de s'être pris des coups et du piège de son ancien camarade.

Au bout de 20 minutes, notre jeune amie était calmé mais ça ne donnait rien de plus, c'est comme s'il avait été en mode veille. Et au bout de la 30 ème minutes, Kaïn commencait à s'endormir, mais le fait d'avoir poussé un ronflement le réveilla aussitot.

Ce n'est qu'au bout d'une petite heure que Kaïn commencait à se rappeler de toutes les sensations qu'il avait connu lors de son éveil, il ne put s'empêcher de sourire sans raison au moment ou il avait enfin trouvé ce qu'il "cherchait".

Hagen : Merci à vous, maître.

Maintenant qu'il avait quartier libre jusqu'au lendemain matin, le Géant se dirigea vers le bar et y entra avec grande discrétion. C'est alors qu'il put observer de nouvelles personnes, ainsi que d'autres qui semblaient s'entrainer dans la chaleur de l'endroit.

Allant alors au comptoir , Hagen demanda au Barman de quoi se réchauffer , ainsi qu'un bon morceau de Sanglier afin de pouvoir se rassasier car, avec tout ces exercices, il n'avait pas encore eu l'occasion de manger. Boire et manger ne lui prit qu'une dizaine de minutes et , désormais soucieux d'aller se reposer, sortit du bar et fit seulement quelques pas pour entrer dans l'auberge.

L'endroit était aussi chaud et accueillant que le bar, à l'exception faite que désormais , à l'accueil, se trouvait une demoiselle fortement belle et en totale incohérence avec le décor rude et difficile de Blanc Lac. Approchant alors de la Dame, Hagen demanda d'une voix assez timide.

Hagen : Bien le bonsoir à vous. Je me nomme Hagen, nouvelle recrue fraichement arrivée.

La demoiselle, avec un petit sourire, répliqua au Géant en lui tendant une clef.

Serana : Et je suis Serana, tenancière de cette Auberge. Votre chambre sera la première à droite au deuxième étage. Il y a un système d'eau chaude pour prendre une douche ou un bain, et le petit déjeuner sera à prendre dans le Bar.

Attrapant alors lentement la clef, Hagen commença fit volte-face pour se diriger vers l'escalier lorsque l'Aubergiste reprit.

Serana : Et pour la chambre , comment comptez-vous régler ?

Hagen : A vrai dire ... Je n'ai pas vraiment les moyens de ...

Tout en se retournant pour répondre, Hagen eut la surprise de voir la demoiselle se tenir juste devant elle. Cette dernière pointa son index sur le plexus du Géant et , le poussant légèrement vers l'arrière, lui répondit d'un ton amusé.

Serana : Je vais t'offrir ta première nuit. J'aviserai plus tard avec toi.

Puis elle retourna derrière son comptoir, reprenant ainsi son travail avec son registre de compte et autre tâche en tout genre, laissant ainsi le Chevalier comme un idiot devant l'escalier, complètement pétrifié et avec le coeur battant à quatre fois le rythme normal.

Il lui fallut bien une dizaine de secondes avant de reprendre ses esprit et de se demander si ce qu'il venait de vivre était réel. Posant ainsi son regard vers l'accueil, il ne vit personne . C'est alors qu'il en profita pour monter et ainsi entrer dans sa chambre. Son premier réflexe fut tout bonnement de se diriger vers la salle de bain et de prendre une bonne douche avant de se saisir d'une serviette et ainsi de s'étaler de tout son long sur le lit mou et douillet qui lui était fourni. La nuit serait bonne cette fois-ci. Bien plus qu'enchainé au mur d'une geôle sombre et humide.


La nuit fut agréable et , dès les premières lueurs du soleil dans le ciel apparues, le Géant se leva , prit le temps de se laver la figure et , une fois habillé, sortit de l'auberge et prit son petit déjeuner dans le Bar. Une petite demi-heure après, Hagen alla vers la place du marché, et commença à s'échauffer, puis fit une dizaine de tours du village. Une fois cette exercice finit, il fit quelques exercices de respirations et , tendant sa main droite en direction de la forêt, commença à se concentrer afin de former plusieurs boules de farce.

La première boule de farce fut correctement formée mais, comme pour la veille, maintenir la pression de toute cette énergie était complexe, ce qui résultat en une boule de farce qui alla exploser quelques troncs d'arbres.
La seconde tentative fut un peu plus réussie. La boule de farce était stable et pourtant, après quelques instants, la pression reprit le dessus, ce qui résultat une fois de plus en une faible explosion qui fit voler quelques débris de bois.
La dernière tentative du matin fut autre chose. La boule de farce était bien sphérique, la farce rougeâtre d'Hagen tournait avec grâce et unicité. Mais une fois de plus, maintenir la boule de farce en place fut bien difficile et , cette fois ci, le Géant n'eut pas le temps de la lancer, ce qui causa une explosion de neige tout autour de ce dernier qui se retrouva le visage dans la poudreuse.

Se relevant alors, et fort mécontent de ses tentatives échouées, Hagen reprit sa course matinale, faisant de nouveaux une petite dizaine de tours du village, prenant soin de faire des étirements entre chaque tour pour ne pas finir complètement engourdi. Lorsque le soleil fut bien haut dans le ciel, l'aspirant s'en alla rejoindre son compagnon d'apprentissage au niveau du Lac gelé.

Kaïn semblait s'acharner sur son exercice, Nashito s'éloigna donc pour le laisser travailler et balaya la salle du regard. C'était de nouveau tout calme. Presque désert même, comparé à plus tôt.

Cela faisait longtemps que le Sapir n'avait pas croisé Corriwen, il se demandait comment elle avait accueilli ses élèves.

Puisque tout le monde semblait occupé le Jetd'ail se couvrit d'un lourd manteau de fourrure et ressortit, à la recherche du vagabond musicien Yojimbô. Il avait à lui parler. Il croisa quelques habitants qui rentraient leurs dernières affaires un peu en retard et les interrogea pour savoir s'ils n'avaient pas vu le jeune homme.

A force de chercher, Nashito le dénicha sous un pont. Une mélodie, bien qu'assez faible dans la tempête de neige, emplissait l'endroit d'une certaine douceur.

Nash : Bonjour ! C'est très joli. Je m'appelle Nashito, je suis... Bah peu importe !

Sans gêne, le Jetd'ail prit place à côté d'Echiro et il désigna le Katana transformé en radiateur.

Nash : Comment est-ce que tu fais ça ? Tu es bien un Yojimbô ?

Ne sachant pas comment le vagabond allait réagir face à cette intrusion, Nashito se tint prêt à tout.

Dans le ciel couvert de nuages neigeux, un petit souffle fit se disperser quelques morceaux de la masse cotoneuse, perdit de l'altitude en envoyant tournoyer ailleurs les flocons, et se posa presque délicatement sur l'épaisse couverture immaculée qui bordait le village de Blanc Lac.
Presque.
Un éclair noir fusa aussitôt après, et atterrit sans l'ombre d'une difficulté sur la neige. Un crôassement sonore se fit entendre.
Moqueur ?
Un grommellement lui répondit.
De la congère où il était tombé, le petit souffle s'extirpa.
Pas un petit souffle, d'ailleurs.
Plutôt un grand gaillard mince mais assez costaud.
La grosse écharpe qui lui montait jusqu'au nez aurait été plus efficace pour lui empêcher un rhume s'il n'avait pas plongé tête la première dans la glace.
Un nouveau croâssement retentit.
L'éclair noir était un imposant corbeau, à l'allure arrogante et une étincelle moqueuse dans les billes noires qui lui servaient d'yeux.
Définitivement, il rigolait.

  - Ça suffit, ça fait longtemps que je n'ai plus volé.

Le jeune homme secoua la tête, et les flocons libérèrent l'éclat argenté de sa chevelure.

   - Dépêchons-nous, Munin. On va attraper la mort par un froid pareil.

Munin aimait le ciel, comme tout oiseau qui se respectait.
Et il n'avait pas souvent l'occasion de voler, circonstances obligent.
Mais il n'était pas un oiseau de froid, alors la perspective d'un bon feu ne le gênait pas, au contraire.
Il alla se poser sur l'épaule de son maitre, pour profiter un peu de la chaleur de l'écharpe.
Lequel s'en alla d'un bon pas vers le village.

Les habitants le saluaient chaleureusement. Il n'était pas d'un naturel bavard, pourtant tout le monde semblait l'apprécier facilement.
Et puis, il ne venait pas beaucoup au village. On devait le croire perpétuellement perdu en missions secrètes.
Il arriva au bar.

   - Bonsoir, déclara-t-il poliment tandis que Munin s'envolait pour se poser à côté de la cheminée.

Tu parles d'un animal sauvage.
Barr Mahn était derrière le comptoir, comme d'habitude.
Un type un peu bourru, mais sympathique. Sa compagnie taciturne était agréable.
Il était intimidant. La cinquantaine, grand, barbu, impeccable dans son costume.
Il aimait bien jouer sur ce physique impressionnant avec les petits nouveaux, mais c'était une oreille attentive, qui s'inquiétait du sort de ses clients réguliers.
Il leva les yeux de ses verres en l'entendant.

  - Nael. Ça faisait longtemps.

Le Jet'Dail hocha la tête. Il alla enlever son écharpe et son manteau, et rejoignit Barr derrière le comptoir.

   - J'ai entendu dire qu'il y avait des nouveaux.

    -Un certain nombre. Partis dans leurs premiers entrainements.

Nael hocha la tête à nouveau. Lui-même n'était encore qu'un simple Podowon, alors il se sentait compatissant envers les courageux qui s'engageaient sur la voie des Jet'Dails.
Il jeta un coup d'oeil aux verres. Barr testait des cocktails.
Joueur, il saisit un récipient et choisit soigneusement quelques bouteilles.
Claquement de langue désapprobateur.

    - A ton niveau, on sert les plats, gamin.

Nael cligna de l'oeil.

    - J'ai une nouvelle recette, pourtant.

Barr secoua la tête, mais ne protesta pas.
Nael fit tournoyer les bouteilles et versa liquide sur liquide. Le contenu semblait tourbillonner sur lui-même en même temps.
Il ajouta une cerise et tendit le verre à Barr.

    - A peine du niveau du Serveur que tu n'es pas encore.

    - Je te surpasserai quand même.

    - Pour devenir le Barman du Temple, tu en auras besoin.

Nael eut un léger sourire.
Il tendit la main et attrapa un des cocktails du barman. Bien meilleur que le sien, sans contestation possible.

    - C'est rare de te voir ici. Tu es toujours bien occupé.

Le Podowon acquiesça.

    - Je ne comptais pas descendre tout de suite. On m'a appelé.

    - Elle te veut quoi ?

    - Une demande en mariage, peut-être ?

Barr leva les yeux au ciel.
Il trouvait aberrant que les deux jeunes tournent encore autour du pot et se permettent d'en plaisanter.
D'expérience, il savait que la vie pouvait s'avérer plus courte que prévue.
C'était pour l'avoir appris qu'il était à présent aux côtés des Jet'Dails.
Et c'était encore plus vrai quand on était l'ennemi prioritaire du monde entier.

     - Je verrai bien, reprit Nael plus sérieusement.

Munin crôassa.

    - Elle l'a déjà diiiiiiiiiit, grinça-t-il en battant des ailes.

    - Ah ? C'est pour quoi alors ?

Ces problèmes de mémoire, décidément. Il ne s'y ferait jamais.

    - Le dirrrrrrrait pas. Elle te taperrrrrrrra.

Se moqua le corbeau, dans une hilarité animale des plus curieuses.

    - Sale bête, répondit Nael, sans méchanceté.

Senna sourit. Un rôdeur, ben voyons. Elle décida de répondre au mensonge par un autre.

Senna - Simplement une vieille Jet d'Ail.

Elle leva son verre à l'homme en guise de salutation, puis reporta son attention sur Issei.

Senna - Hier tu as débarqué dans le bar au bon moment. As-tu senti quelque chose de changé en toi depuis ?

Corriwen rejoignit Sidjo et Hagen à l'heure prévue.
Visiblement, les deux hommes avaient fait leur échauffement comme prévu. Ils pouvaient donc continuer l'entrainement.

- Bon, alors, la deuxième base, c'est la lévitation. Soit le fait de soulever des objets à l'aide de la Farce. Problème...

Elle inspira à fond.

- Je suis incapable de le faire moi-même, alors je vous parle même pas de l'enseigner. Donc....je ne serai pas votre professeur pour cette leçon. Du moins en partie.

La Jauge regarda derrière les deux apprentis.

- Quand on parle du loup....

Un autre homme se dirigeait vers eux. A peu près du même âge que Corriwen, avec une chevelure argentée et un teint mat qui jurait avec la pâleur du paysage. Contrairement à la Jauge, l'hiver n'était clairement pas son élément; il était engoncé dans un gros manteau, une épaisse écharpe et des gants de laine. Un imposant corbeau noir trônait, un air important affiché sur son faciès animal, sur son épaule.

Quand il arriva à leur hauteur, il salua Corriwen de façon assez famillière, mais fut clairement plus formel - et plus poli que sa collègue - quand, s'adressant aux deux hommes, il s'inclina.

- Je me nomme Nael Faelor, Podowon du Temple. En temps normal, je ne suis pas habilité à donner des leçons, mais...

- Mais Nael est un pro, reprit Corriwen. Je vous disais hier que vous possédiez des Farces normales, vous vous souvenez ? Eh bien lui c'est tout le contraire. Et en l'occurence, même s'il n'est pour l'instant que Podowon, on trouvera pas mieux en matière de Lévitation.

Nael sembla gêné par le compliment, mais la Jauge n'en tint pas compte.

- Je vous laisse donc à ses soins pour la suite. Hagen, je te donnerai le rapport à la fin de la séance, que ça ne te distraye pas.

Echiro était en train de jouer de l'harmonica quand le sapir vint à sa rencontre. Regardant le jeune jetd'ails en penchant un peu la tête, il lâcha son harmonica et plissa des yeux.

E : C'est une version... Limité du yojimbô oui... Ce katana est plus un outil pour débutant qu'autre chose en fait.

Il retira le katana du sol et le planta dans le plafond de son abri en bois, mais le bois ne brula même pas.

E : Je ne le contrôle même pas vraiment, mon maître y a laissé de l’énergie, j'ai juste besoin de penser à l'élément et il se met sur la lame...
Mais pour revenir à la question... Oui, je suis un yojimbô. Et toi t'es un sapir... Une race supposé morte... et un jetd'ail en plus... Encore plus supposé mort... En gros, t'es une rareté.

Echiro tentait de sourire mais son speech était dénué d'intensité... En gros, c'est comme si il en avait rien à faire ce que lui même disait.

L'arrivée de Nael fut fort impressionnante. D'une taille bien petite comparé à Hagen, le jeune homme inspirait beaucoup de respect. Peut être était-ce sa démarche ? Son accoutrement ? Son corbeau gigantesque ? Ou tout simplement le fait qu'il avait l'approbation de Corriwen pour leur enseigner une nouvelle technique ? De tout cela , le Géant ne savait que penser. C'est ainsi que le plus simplement du monde, et tout ça dans le respect le plus grand, il se présenta à son professeur temporaire.

Hagen : Bonjour à vous. Je me nomme Hagen.

Mais sa curiosité fut un chouilla titillée, ce qui le força à poser une inévitable question à Nael.

Hagen : Pourrions-nous savoir ce qui fait de vous une personne si apte à nous enseigner la Lévitation ?

Sidjo avait à peine eu le temps de saluer son maître qu'elle leur indiqua qu'elle ne les guiderais pas pour la prochaine étape, et ce fut ainsi qu'un autre jetd'ail répondant au nom de Naël arriva.

Des centaines de questions grouillaient dans la tête du jeune homme, mais il ne savait pas comment ces questions allaient être reçu, et alors que le remplaçant de maître Corriwen se présentait, et qu'elle même commence à le complimenter sur ses capacités à enseigner l'art de la méditation, Sidjo jugea que par respect, (et politesse au passage) il devait au moins se présenter à son nouvel enseignant.

Il effectua un salut et alors qu'il était au plus bas de son mouvement il se présenta à son tour.

S: Je me nomme Sidjo, c'est un honneur de recevoir votre enseignement.

Après tout maître Corriwen lui faisait confiance, cela ne pouvait que mener à un entraînement bien réalisé.

Issei observa ses mains comme s'il sentait en effet une énergie particulière.

I : Si. Je voulais échapper à une meute de loup et je me suis retrouvé ici. Mais l'air était bizarre et je suis tombé dans les pommes. En me réveillant, quelque chose avait changé...

Il repensa alors à ses 200 tours de village.

I : Le pire, c'était en courant autour du village, alors que j'étais à bout de souffle j'ai eu comme un regain d'énergie. C'est le pouvoir des jetd'ails c'est ça ?